Le pape François entouré de rugbymen, des sportifs au Vatican : une scène de plus
en plus fréquente. Le Saint-Père recevait ce vendredi les équipes nationales d’Argentine
et d’Italie. Dans un discours, au ton très amical, il a salué les valeurs du rugby
en souhaitant comme eux faire bonne équipe avec ses collaborateurs pour arriver au
but.
Compte-rendu de Xavier Sartre
C’est
un « sport très sympathique », a déclaré le pape parce qu’il s’agit d’un « sport dur
» avec « beaucoup d’affrontement physique », mais « sans violence et où l’on fait
preuve d’une « grande loyauté, d’un grand respect ». « Jouer au rugby est fatigant,
a-t-il reconnu, ce n’est pas une promenade », mais cela forge le caractère, la force
de volonté. Le Saint-Père a également loué « l’équilibre entre le groupe et l’individu
». Au Rugby il y a les « fameuses mêlées qui parfois sont impressionnantes », il y
a deux équipes qui s’affrontent en « groupes compacts » et puis il y a les actions
individuelles, les « courses agiles vers la ligne d’essais ».
Au rugby, «
on court vers un but » comme dans la vie, « c’est fatigant, il faut lutter mais l’important
est de ne pas courir seul ». « Pour arriver, il faut courir ensemble, et la balle
passe de main en main, et l’on avance ensemble » jusqu’à la ligne d’essai. « Et alors
on peut faire la fête ». Le pape reconnaît que son interprétation n’est « pas très
technique » mais qu’il s’agit de la « façon dont un évêque voit le rugby ». « Comme
évêque, je vous souhaite de mettre en pratique tout cela en dehors du terrain, mettez-le
en pratique dans votre vie » Et le Saint-Père conclut : « Je prie pour vous, mais
vous aussi priez pour moi afin qu’avec mes collaborateurs, nous fassions une bonne
équipe et nous atteignons notre but » .