2013-11-21 19:22:23

Mgr Migliore pour une révision de l'actuel modèle de développement


« Les changements climatiques sont une question de justice et d’égalité » : une phrase prononcée par Mgr Celestino Migliore, Nonce Apostolique en Pologne et chef de la délégation du Saint-Siège à la Conférence des Nations-Unies sur les changements climatiques, qui terminera ses travaux ce vendredi à Varsovie. Dans son intervention, prononcée ce jeudi après-midi, Mgr Migliore a souligné la nécessité d’une action immédiate et communautaire pour une révision « profonde et clairvoyante de l’actuel modèle de développement, de façon à en corriger les disfonctionnements et les dérives ».

Une action nécessaire, selon le prélat, non seulement du point de vue écologique et énergétique, mais également à cause du « scandale de la faim et de la pauvreté extrême ». De là, l’accent mis par Mgr Migliore sur le « respect de la dignité de chaque personne humaine », ainsi que sur certains principes éthiques : la promotion du bien commun, la protection des pauvres et des jeunes, le développement d’un authentique esprit de solidarité. Dans ce monde, a encore souligné le représentant du Saint-Siège, « en se basant sur la centralité de la personne humaine, la justice sociale et l’équité », il sera possible de « développer des politiques adéquates à tous les niveaux », afin que « l’équité soit la pierre angulaire de tout accord ».

Mgr Migliore a ensuite rappelé certaines solutions pratiques à réaliser concrètement, comme la protection de la couche d’ozone et la différenciation des standards pour les pays développés et les pays en voie de développement, à assister également financièrement. Cependant, même si « les solutions techniques sont nécessaires, bien qu’insuffisantes, selon Mgr Migliore, il faut avant tout informer et éduquer, et « sauvegarder les conditions morales pour une authentique écologie humaine ». « La protection de la Création et l’éducation sont intimement liés à une approche éthique de l’économie et du développement durable », a insisté le prélat. En conclusion, Mgr Migliore a affirmé que « les changements climatiques comportent une responsabilité commune envers toute la famille humaine, surtout les pauvres et les jeunes ».







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