Le Sri Lanka a du mal à panser les plaies de sa guerre civile
Le sommet du Commonwealth a refermé ses portes dimanche à Colombo, au Sri Lanka après
trois jours de travaux sur fonds de controverses et de boycott. Cette rencontre a
été marquée par les fortes prises de positions du Premier ministre britannique. David
Cameron a notamment demandé à Colombo de lancer sa propre enquête d'ici mars prochain
sur les accusations de crimes de guerre crimes perpétrés au Sri Lanka en 2009, sous
peine de lancer une enquête internationale sous les auspices de l'ONU. Il a également
effectué un geste historique en se rendant en zone tamoule, dans le nord du Sri Lanka,
où la rébellion avait été écrasée en 2009.
Plus de quatre ans après la
fin de la guerre, la défiance entre le Nord et Colombo ne s’est en rien amoindrie.
Sylvain Ropital, chargé de projet Asie du Sud pour le CCFD - Terre Solidaire
décrit un climat délétère et une véritable mise à l’écart des populations tamoules