Le Pape : Que le Seigneur nous préserve de l’uniformité hégémonique
Comme à l’accoutumée, c’est par la messe matinale dans la chapelle de la Maison Sainte
Marthe, que le Pape François a ouvert ses activités de la journée de lundi. A l’homélie
de cette messe matinale, le Pape a relevé le paradoxe qui existe, y compris dans la
vie de nombreux chrétiens qui cherchent à négocier non pour des valeurs mais des réalités
fruits du démon et produits de la culture de mondanité. Ceux qui agissent ainsi, a
dit le Pape, ont pris les habitudes des païens et bien vite ils en voient les conséquences.
Bien plus : alors que le Seigneur prescrit que tous les peuples forment une seule
nation, que voit-on ? Une globalisation qui se caractérise par la célébration chacun
de ses propres usages qui va vers une globalisation de l’uniformité hégémonique, de
la pensée unique. Cette pensée elle-même est fruit de la mondanité.
Les
gens sont poussés par l’esprit de mondanité à négocier le superflu et non la fidélité
à Dieu
La question aujourd’hui est : mais, Père, est-ce que cela arrive
aussi de nos jours ? La réponse est : oui. Parce que l’esprit de la mondanité est
là aujourd’hui et nous pousse à vouloir nous montrer progressistes sur la voie de
la pensée unique. Cela était vrai aux temps anciens, cela reste vrai aujourd’hui.
Jadis, si l’on trouvait quelqu’un en possession du Livre de l’Alliance et qu’il obéissait
à la loi, la sentence du Roi le condamnait à la mort. C’est ainsi que les gens sont
poussés par l’esprit de mondanité à négocier le superflu et non la fidélité à la loi,
la fidélité à Dieu, a conclu le Pape François en invitant à prier pour que, avec l’aide
de l’Esprit en Eglise, le Seigneur nous sauve de l’esprit de mondanité.