Le Français Francis Collomp, otage d'un groupe islamiste depuis décembre 2012 dans
le nord du Nigeria, a échappé à ses ravisseurs et devait être rapatrié en France,
ont annoncé dimanche les autorités françaises.
L'information du retour à la
liberté de l'otage, révélée dans un premier temps par le président François Hollande
depuis l'avion qui l'emmenait en Israël pour une visite d'Etat, a été confirmée à
l'AFP par un responsable de la police nigériane.
Selon Femi Adenaike Adeleye,
commissaire de police à Kaduna, Francis Collomp a réussi à prendre la fuite samedi
"pendant la prière" de ses geôliers, à Zaria (au nord de Kaduna). Une source française
proche du dossier avait auparavant indiqué que Francis Collomp s'était enfui à la
faveur d'un échange de tirs entre le groupe qui le détenait et l'armée nigériane. "Ils
priaient toujours pendant 15 minutes", a rapporté M. Adeleye, "et hier, ils n'avaient
pas verrouillé la porte de sa cellule. Donc pendant qu'ils priaient, (M. Collomp)
est sorti et il s'est mis à courir. Il a arrêté un taxi-moto et lui a demandé de l'emmener
au poste de police le plus proche", à Zaria.
Francis Collomp, arrivé à Abuja
dimanche après-midi, est "affaibli" mais en état de voyager. Il devrait arriver à
Paris, à 6h, lundi matin.