Gabon : Ouverture du Congrès ACERAC sur la Famille
L’Association des Conférences Episcopales de la Région de l'Afrique Centrale (ACERAC)
tient du 14 au 16 novembre 2013 au Gabon son congrès sur la Famille. C’est par
une messe présidée par Mgr Mathieu Madéga, évêque du diocèse de Mouila et administrateur
apostolique de Port-Gentil au Gabon que le congrès sur la famille dans la zone ACERAC
a ouvert ses portes ce jeudi. Dans son homélie, le père évêque a insisté sur la revalorisation
de la famille afin qu’elle soit sauvée et surtout qu’on la remette entre les mains
du Seigneur.
La famille subit beaucoup de dérives dont on peut apporter
des remèdes
Par la suite, c’est le président de l’ACERAC, Mgr Louis Portelat
qui a ouvert la cérémonie, en présence de la ministre gabonaise de la Famille, Honorine
Nze Bitéghé. Le Secrétaire Général de l’ACERAC, l’abbé Prosper Massengo, le président
de la conférence épiscopale du Gabon, Mgr Timothée Nzockéna, le nonce apostolique
au Gabon et au Congo, Mgr Yan Roméo Pawoloski, la ministre gabonaise de la Famille,
Honorine Nze Bitéghé et le président de l’Acerac sont passés tour à tour à l’estrade
pour dénoncer toutes les dérives que la société connaît aujourd’hui sur la Famille.
Pour les uns et les autres, l’occasion est arrivé où jamais il faut remettre les pendules
à l’heure, le dérèglement étant déjà constaté.
Avant de mettre un terme
à leur première journée des travaux, les congressistes ont suivi avec beaucoup d’attention,
les couples des conférences épiscopales du Gabon, du Tchad et de la République centrafricaine.
La
dispersion des familles en République centrafricaine, reste une préoccupation des
évêques d’Afrique centrale
Après la première journée des travaux du Congrès
sur la Famille, ponctuée par la double cérémonie d’ouverture, la seconde journée,
celle de vendredi était ponctuée par les communications des couples des conférences
épiscopales du Gabon, du Cameroun, du Tchad, de la Centrafrique et du Congo. Comportements
d’homosexualité de plus en plus visibles et drogue chez les jeunes, démission des
parents, grossesses précoces sont autant de maux qui sont revenus ici et là, ajouté
au manque de structures de formations et d’encadrement des couples et parfois l’indisponibilité
des pasteurs dans certains pays. La dispersion des familles en République centrafricaine,
liée au conflit qui déchire ce pays frère depuis plusieurs mois reste aussi une grande
préoccupation des évêques de l’Afrique centrale ici à Libreville. Mais c’est dire
à quel niveau se situent les responsabilités dans la dislocation de la famille, et
le Congrès de Libreville entend à ce titre mettre en place une commission pour la
famille dans la zone ACERAC afin de mieux suivre toutes les questions liées à la Famille. La
journée s’est achevée avec les communications sur la « La question du divorce dans
nos sociétés » et « La Famille dans la Bible ».