Les malades sont eux aussi les acteurs de l'Evangélisation
Samedi 9 novembre, l’UNITALSI a été reçue en audience par le pape François. Cette
une grande organisation italienne de pèlerinages, qui se consacre plus spécialement
au transport des malades à Lourdes et dans les sanctuaires internationaux, fête cette
année ses 110 ans d’existence.
Dans la grande salle Paul VI, quelque 6 000
personnes, dont 2 000 volontaires et 1 500 malades et handicapés, 600 en fauteuil
roulant, ont accueilli le pape avec un enthousiasme débordant.
Un regard
qui accueille
« Vous ne faites pas de l’assistanat, ni de la philanthropie.
Votre action est une annonce authentique de l’Evangile de la Charité, un ministère
de consolation », leur a dit François. « Hommes et femmes, parents et jeunes, vous
ne vous détournez pas face à la souffrance ; à l’exemple du Bon Samaritain, vous vous
efforcez d’être un regard qui accueille, une main qui aide à se relever et qui accompagne,
une parole de réconfort, un élan de tendresse ».
Le Saint-Père a exhorté les
membres de l’UNITALSI à ne pas se laisser décourager par les difficultés et la fatigue,
mais à continuer d’offrir de leur temps, leurs sourires et leur amour à ceux qui en
ont besoin. Selon lui, les pauvres et les malades sont une richesse pour l’Eglise,
qu’il faudrait mettre en valeur au bénéfice de toute la société.
Une
pastorale pour favoriser l’insertion des malades
Aujourd’hui nous vivons
dans un contexte culturel et social qui tend à « cacher la fragilité physique », à
la voir uniquement comme un problème, à adopter à son égard une attitude de résignation,
de piétisme ou de refus. Le pape François demande donc à l’UNITALSI d’être un signe
prophétique, d’aller à l’encontre de la logique mondiale et de celle du rebut.
Il
faudrait, selon le pape, adapter dans les paroisses et les associations, une pastorale
qui favorise l’insertion des malades dans la communauté chrétienne. Il faut mettre
en valeur la présence et le témoignage des personnes fragiles et souffrantes, les
considérer pas seulement comme des destinataires, mais aussi comme des acteurs à part
entière de l’évangélisation.