Mali : Assassinat des deux journalistes français Un touareg soupçonné d'avoir
planifié l'enlèvement le 2 novembre à Kidal dans le nord-est du Mali des deux journalistes
français tués juste après, a été formellement identifié. Cet homme, Bayes Ag Bakabo,
est également le propriétaire de la voiture qui a servi à l'enlèvement. Le chef
de la diplomatie française Laurent Fabius a également jugé jeudi plausible la revendication
d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) qui a affirmé mercredi dans un communiqué avoir
tué les deux journalistes français de Radio France Internationale le 2 novembre à
Kidal, dans le nord du Mali. RD Congo : Les rebelles du M23 aux mains
de l’armée ougandaise Le chef militaire de la rébellion congolaise du M23, Sultani
Makenga, a franchi la frontière avec beaucoup de ses hommes et se trouve entre les
mains de l'armée ougandaise, a annoncé jeudi, un haut responsable militaire ougandais. Quelque
1.500 rebelles, soit l'essentiel des combattants du M23 défaits ces derniers jours
par l'armée de la République démocratique du Congo ont franchi la frontière et se
sont rendus à l'armée ougandaise, a annoncé jeudi son porte-parole. Nigeria
: Prolongement de l’état d’urgence Le Sénat nigérian a approuvé jeudi la requête
du président Goodluck Jonathan de prolonger de six mois l'état d'urgence décrété en
mai dans trois Etats du Nord-Est, secoués par l'insurrection islamiste Boko Haram. L'état
d'urgence avait été décrété par le chef de l'Etat en mai, quand les insurgés islamistes
avaient pris le contrôle d'une partie du territoire, menaçant la souveraineté du Niger
: Plaidoyer de Ban Ki-moon pour les femmes Le secrétaire général de l'ONU Ban
Ki-moon a plaidé mercredi à Niamey pour les droits des femmes dans le Sahel, afin
de contenir la fécondité très importante dans cette région, notamment au Niger. "Les
femmes devraient pouvoir exiger leurs droits. Mais je veux aussi que les hommes les
accompagnent dans ce sens. Aidez-nous à créer une égalité complète pour vos filles,
vos sœurs et vos femmes", a lancé M. Ban. Mauritanie : Elections législatives Des
milliers d'opposants ont marché mercredi soir à Nouakchott contre l'organisation le
23 novembre des élections législatives et municipales, en dénonçant une décision prise
selon eux unilatéralement par le pouvoir. Aucun incident n'a émaillé la manifestation,
qui s'est déroulée dans le calme, sous le regard de forces de l'ordre qui se sont
tenues loin du parcours afin d'éviter tout contact avec les marcheurs. Ethiopie
: Attentats à la bombe Quatre personnes ont été tuées mardi dans un attentat à
la bombe contre un minibus dans l'ouest de l'Ethiopie, près de la frontière soudanaise,
un événement rare dans ce pays de la Corne de l'Afrique, a indiqué jeudi le ministre
éthiopien de l'Information. Selon le ministre, les "auteurs de l'explosion ne sont
pas encore connus", mais une enquête a été ouverte. Tanzanie : L'opposition
réclame au contraire l'abolition du texte de 1976. Le gouvernement tanzanien veut
durcir une loi sur la presse datant de 1976, qui criminalise déjà les délits de presse
et confère au ministère de l'Information le pouvoir de suspendre toute publication,
a-t-on appris jeudi auprès de l'opposition. L'opposition réclame au contraire l'abolition
du texte de 1976. Centrafrique : 670 millions d'euros pour redresser
le pays Le Premier ministre centrafricain de transition, Nicolas Tiangaye, a déclaré
jeudi avoir besoin de 670 millions d'euros de financements extérieurs dans les 18
prochains mois pour redresser le pays, livré à une profonde crise humanitaire et sécuritaire Rwanda
: Un Rwandais qui vit au Danemark et dont Kigali a demandé l'extradition pour
son rôle dans le génocide de 1994 a saisi la Cour européenne des droits de l'Homme
(CEDH), a indiqué son avocat jeudi. Emmanuel Mbarushimana, 51 ans, a épuisé tous
ses recours au Danemark, y compris le dernier mercredi devant la Cour suprême. Afrique
du Sud : Des hommes armés se sont emparés d'une cargaison de presque 17.000
bouteilles d'alcool de prix, destinées aux fêtes de fin d'année, dans un entrepôt
de Johannesburg, a rapporté jeudi le quotidien The Star. Des bandits armés se sont
arrêtés devant l'entrepôt vendredi vers 01H00 du matin (jeudi 31 octobre 23H00 GMT)
pour demander leur chemin. Ils ont ensuite ligoté les gardes de sécurité, avant de
leur demander où était garé le camion chargé de bouteilles qui venait d'arriver du
port de Durban (est). Par ailleurs, le petit-fils de Nelson Mandela, Mandla Mandela,
qui a notamment fait la une des journaux pour avoir déplacé sans concertation des
dépouilles d'enfants du grand homme, a été condamné à payer les honoraires de ses
avocats, ont indiqué ces derniers jeudi. AFP/RV