Les visages de la pauvreté en Europe sont dramatiques.

« Les visages de la pauvreté en Europe sont nombreux et dramatiques, marqués par la douleur et tant de privations ». C’est ce qu’a affirmé Mgr Giampaolo Crepaldi, archevêque de Trieste, en Italie, et président de la Commission « Caritas in veritate » du Conseil des Conférences épiscopales d’Europe (CCEE) qui s’occupe de charité.

Interrogé par l’agence italienne Sir, il s’est attardé sur les discussions au centre de la rencontre des évêques et des délégués responsables des interventions caritatives des Églises d’Europe, promue par le CCEE et par le Conseil Pontifical « Cor Unum » sur le thème « Témoigner de la foi à travers la charité » et qui s’est déroulée à Trieste du 4 au 6 novembre.

On observe, a-t-il déclaré, un fossé d’inégalités qui s’élargit entre les pays de l’Europe occidentale et orientale. C’est un fossé qui s’élargit à l’intérieur mêmes des pays entre les personnes qui ont un certain statut, et celles, surtout issues de la classe moyenne, qui sont en train de rejoindre les couches de pauvreté et de marginalisation sociale.

Les causes sont multiples : la plus évidente est la conséquence de la crise économique et sociale que nous sommes en train de vivre ». Et L’Église, souligne Mgr Crepaldi, « a toujours œuvré pour lutter contre la pauvreté et il ne peut en être autrement car les pauvres sont le grand trésor de l’Église ». L’Église, ajoute-t-il, opère avec une certaine capacité créative dans le fait de répondre aux besoins des pauvres ». Une Église qui est donc à la hauteur grâce à ce « surplus d’amour qui provient de notre foi de chrétiens ».

(Photo : femme démunie dans les rues de Paris, en France)