Le Pape se rend au cimetière du Verano pour la Toussaint

A l'occasion de la Fête de la Toussaint, le Pape François va célébrer la messe au cimetière du Verano, le vendredi 1er novembre à partir de 16 heures. Au terme de cette célébration est prévu un moment de prière pour les défunts avec la bénédiction des tombes. Le cardinal vicaire Agostino Vallini, l’archevêque Filippo Iannone du diocèse à Rome, les évêques auxiliaires et le prêtre de Saint-Laurent-hors-les-murs, le père Armando Ambrosi, concélébreront la Messe avec le Pape.

Le cimetière monumental du Verano est un lieu de sépulture depuis au moins vingt siècles, témoignage de l’existence d’une nécropole romaine : les « catacombes de Sainte Ciriaca ». Le cimetière actuel fut fondé durant le règne de Napoléon de 1805-1814, dans le respect de l’édit de Saint-Cloud de 1804 qui imposait de construire les sépultures en dehors des murs de la ville. L'état actuel du cimetière porte encore les marques du bombardement du quartier de San Lorenzo pendant la Seconde Guerre mondiale, le 19 juillet 1943.

Certaines sépultures du cimetière sont de véritables œuvres d’art et constituent un vrai musée à ciel ouvert. Comme au cimetière du Père Lachaise à Paris.

La basilique de Saint-Laurent-hors-les-murs, comme nous la connaissons aujourd’hui, est le résultat de la réunion de deux Églises distinctes, l'une édifiée à la fin du VI°siècle et l’autre au début du XIII°siècle autour de la tombe de Lorenzo, diacre d’origine espagnole martyrisé sous l’empereur Valeriano et enterré dans le cimetière de Ciriaca, le long de la Via Tiburtina.

L’église conserve également les reliques de Saint Stéphane, raison pour laquelle elle fait partie depuis longtemps des églises les plus vénérées de Rome. Elle compte parmi les cinq basiliques patriarcales les plus antiques et importantes. En plus de la tombe de San Lorenzo, la Basilique abrite également la sépulture d'Alcide de Gasperi (homme politique) et de cinq papes.


(Photo : le mur des Déportés, en hommage à toutes les victimes romaines du nazisme, au Cimetière du Verano)