Quel rôle pour les laïcs dans la gestion du patrimoine de l’Église ?
« Participation des fidèles au gouvernement de l’Église en matière de biens temporels
» : c’est le thème d’une journée de travail organisée mercredi 30 octobre à Rome.
La rencontre, à l'initiative de l’Université Pontificale de la Sainte Croix, en collaboration
avec l’Université de Navarre, en Espagne, rassemble différents universitaires et personnalités
religieuses. L’objectif est d’analyser les différentes formes de participation des
fidèles, au regard de plusieurs expertises.
La bonne gouvernance est au cœur
des préoccupations du Saint-Siège. Benoît XVI puis le pape François ont entrepris
un véritable travail de transparence et de meilleur gestion du patrimoine. Le Saint-Père
a d’ailleurs mis en place une commission spéciale composée de huit membres dont sept
laïques, chargée de réformer les services économiques et administratifs du Vatican
afin que ses activités soient « en harmonie » avec la mission de l'Église catholique.
L'expertise des laïcs au service de l'Eglise
Par ailleurs,
les fidèles se posent aujourd’hui beaucoup de questions face à certaines affaires
comme celle concernant le diocèse de Limburg, en Allemagne, où le mode de vie outrageusement
dépensier de l’évêque, qui a été éloigné pour un temps de son diocèse par le Saint-Siège,
avait soulevé, dans l’opinion, un véritable tollé.
Dans quelle mesure les
laïcs peuvent-ils contribuer à une meilleure gouvernance ? Quels sont leurs droits
en matière de participation au gouvernement de l’Église ? Elément de réponse avec
le Rev. Prof Jean-Pierre Schouppe, de l’Université Pontificale de la Sainte Croix
qui intervenait sur ce thème lors de cette journée de réflexion. Des propos recueillis
par Hélène Destombes