2013-10-30 16:49:16

Afrique: Un tiers des entreprises du secteur informel africain appartient aux femmes


Un document produit par l'ambassade d'Israël au Sénégal et Onu-Femmes a révélé récemment qu'un tiers des entreprises du secteur informel africain appartient aux femmes. Cependant, cette implication des femmes est très peu prise en compte dans les agrégats macroéconomiques, ajoute le document.
Ce document a été rendu public, à l'occasion de la cérémonie de clôture d'une session de formation sur l'entrepreneuriat féminin en Afrique de l'Ouest, sur le thème : « Renforcement de capacités pour l'autonomisation et la professionnalisation des femmes entrepreneures dans l'espace Cedeao ».

Les femmes entrepreneures jouent « un rôle vital » dans le développement des économies africaines.

A cette occasion, il a été reconnu que les femmes entrepreneures jouent « un rôle vital » dans le développement des économies africaines.
« La plupart des femmes entrepreneures est dans les micros, petites et moyennes entreprises de l'informel et contribuent à la création d'emplois estimés à 60 % », selon le document.
Citant le rapport mondial 2006 sur le développement humain du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), ce document indique que le taux de participation des femmes aux activités économiques était de 56,4 %, en 2004.
Leur contribution est très peu prise en compte

« Dans l'espace Cedeao-Uemoa, la création et le développement d'entreprises par les femmes a, depuis quelques années, connu un essor non négligeable. Néanmoins, malgré cette forte implication des femmes, leur contribution est très peu prise en compte et presque pas du tout comptabilisée dans les agrégats macroéconomiques », note ce document qui signale que le succès de l'entrepreneuriat féminin dépendra, à la fois, de la place des femmes dans la société et de leur niveau de préparation à la création d'entreprises viables.

Elles doivent faire face à de nombreux obstacles, notamment les préjugés

« Du fait de la pauvreté, la plupart des femmes créent des micro-entreprises au potentiel de croissance limité comme stratégie de leur propre survie et celle de leurs familles. Elles doivent faire face à de nombreux obstacles, notamment les préjugés », souligne-t-il encore.
Selon les auteurs du texte, l'analphabétisme et le faible niveau d'instruction excluent « considérablement » ces femmes entrepreneures du système formel.
Elles ne peuvent pas, non plus, influencer facilement les décisions, parce qu'elles sont moins représentées dans les organes d'administration et de prise de décision.
En outre, le document révèle que les femmes ont du mal à articuler leur vie professionnelle et leur vie familiale.








All the contents on this site are copyrighted ©.