Silence radio en Syrie, le pire endroit pour les journalistes
Il est de plus en plus difficile, voire impossible pour les journalistes de travailler
en Syrie. Tués par des snipers, accusés d’espionnage, kidnappés par des groupes armés,
les risques sont désormais trop grands pour les acteurs de l’information, syriens
ou étrangers, qui sont de moins en moins nombreux à se rendre en Syrie, où le conflit
devient décidément trop dangereux à couvrir.
Selon Reporters sans frontières,
au moins 25 professionnels étrangers et syriens et 70 citoyens-journalistes ont été
tués dans le pays depuis mars 2011. Les enlèvements, eux, se multiplient. Au moins
15 journalistes étrangers, selon RSF, seraient portés disparus. Parmi eux, quatre
journalistes français.
Le point sur la situation avec Soizic Dollet, responsable
Moyen-Orient et Afrique du nord de Reporters sans frontières, interrogée par
Manuella Affejee