Le Pape : Apprenons à nous dépouiller des fausses sécurités mondaines pour évangéliser
Le Pape a reçu lundi en audience au Vatican, une cinquantaine de membres du Conseil
Pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation. Au cours de l’entretien,
François a déclaré que la nouvelle évangélisation exige des "témoins crédibles" capables
d’aller à "contre-courant". Il a ensuite assuré, que cette nouvelle évangélisation
devait utiliser le langage de la miséricorde.
C’est une erreur de rejeter
la faute sur l’un ou sur l’autre
De nombreuses personnes se sont éloignées
de l’Eglise, a tout d’abord constaté le pape. "C’est une erreur de rejeter la faute
sur l’un ou sur l’autre, il n’est même pas juste de parler de faute", a-t-il poursuivi.
Et de préciser qu’il existait à ses yeux des responsabilités dans l’histoire de l’Eglise
et de ses hommes, mais également "dans certaines idéologies et aussi dans les personnes".
Les
choses inutiles et nuisibles alourdissent l’Eglise et abîment son véritable visage
"En
tant que fils de l’Eglise, a cependant précisé le pape, nous devons poursuivre le
chemin du Concile Vatican II, nous dépouiller des choses inutiles et nuisibles, des
fausses sécurités mondaines qui alourdissent l’Eglise et abîment son véritable visage. Il
faut, a poursuivi le souverain pontife, que les chrétiens rendent visibles aux hommes
d’aujourd’hui la miséricorde de Dieu, sa tendresse pour chaque créature. Ce concept
est central dans le pontificat du pape François, comme il l’a été pendant toute sa
vie de prêtre, puis d’archevêque de Buenos Aires.
La nouvelle évangélisation
a besoin de courage
"Nous savons tous que la crise de l’humanité contemporaine
n’est pas superficielle mais profonde", a encore soutenu le pontife, précisant que
la nouvelle évangélisation avait besoin du courage d’aller à contre-courant mais aussi
d’utiliser "le langage de la miséricorde, fait de gestes et d’attitudes plus que de
mots".