Gabon : Mgr Jean-Vincent Ondo rencontre la Jeunesse Diocésaine
L’évêque du diocèse d’Oyem, Mgr Jean Vincent Ondo Eyene, a eu le 10 Octobre dernier,
une importante rencontre avec la coordination diocésaine des jeunes (CDJ), répondant
ainsi au vœu émis par ces jeunes en juin dernier, lors des Journées diocésaines des
jeunes. Au centre de la rencontre, réfléchir les problèmes qui minent la coordination.
Sans complaisance, les jeunes ont parlé d’une « coordination diocésaine morte et inactive
! ». Selon eux, les prêtres leur accordent peu de temps, s’estimant trop occupés.
Le zèle de certains pousse de nombreux jeunes à la démission. Ils ont aussi exprimé
leur profond besoin de formation chrétienne.
Mettre sur pied une stratégie
de travail
Par ailleurs, ils ont entre autres noté l’absence d’une stratégie
de travail au sein de la CDJ, la confusion constatée chaque année entre la Coordination
et les paroisses qui abritent les Journées Diocésaines des jeunes et la très faible
participation des jeunes du diocèse aux différentes rencontres nationales et internationales. Conséquence,
les mouvements d’action catholique sont en diminution dans la plupart des paroisses
du diocèse au profit des églises pentecôtistes. La coordination diocésaine actuelle
propose une réorganisation du bureau, sollicite plus d’enseignements pour nourrir
leur prière et leur foi catholique et les jeunes souhaitent que les JMJ soient désormais
préparées pendant trois années afin de permettre aux éventuels pèlerins de mieux
se préparer.
S’unir pour une jeunesse dynamique et vivante
En
prenant la parole, à la suite de l’aumônier de la coordination diocésaine des jeunes,
l’abbé Gendery AYENFEGHE OBIANG, très réceptif à l’analyse de la situation, Mgr Jean-Vincent
ONDO EYENE a vivement remercié les jeunes pour leur ouverture et leur franchise.
Il leur a fait quelques propositions en vue de la redynamisation du groupe, notamment
celles de planifier les activités de la CDJ en élaborant un plan diocésain de la pastorale
des jeunes qui associe les Coordinations paroissiales des jeunes (CPJ) et les aumôniers
diocésains des jeunes, d’élaborer les statuts et règlement de la CDJ, qui semble-t-il
sont inexistants, En réaffirmant qu’ils doivent être une force de propositions
pour leurs pasteurs et pas simplement des forces de critiques négatives vis-à-vis
de ces derniers.Mgr Jean Vincent a réitéré son engagement pour une jeunesse dynamique,
bien formée, libre, créative et qui sait se prendre en charge et non une jeunesse
assistée.