Les coptes d'Egypte ne sont pas protégés par les forces de sécurité
Les forces de sécurité égyptiennes ont échoué à protéger les Coptes, tel est le verdict
d’Amnesty international. L’ONG de défense des droits de l’homme dresse un bilan accablant
des dernières semaines, après la sanglante répression des partisans du président islamiste
Mohamed Morsi. Plus de 200 propriétés détenues par des chrétiens ont été attaquées,
43 églises sérieusement endommagées et plus de quatre personnes tuées relève Amnesty,
pour qui une réaction violente contre la communauté copte aurait dû être anticipée
par l’armée et la police.
Un rapport qui est publié deux ans jour pour jour
après le massacre de Maspero au Caire où des chars de l’armée avaient roulé sur des
chrétiens. Derrière les fausses garanties de l'armée, les coptes sont une minorité
livrée à elle-même. L'éclairage d'Hassiba Hadj Sahraoui, directrice du programme
Moyen Orient et Afrique du Nord à Amnesty International Propos recueillis
par Olivier Bonnel
(Photo: des coptes dans leur maison incendiée, à Delga,
en Moyenne-Egypte)