2013-10-04 11:04:41

Le Pape :"Dépouillons-nous de la mondanité qui tue l'âme"


« La mondanité spirituelle tue l’âme, les personnes et l’Eglise ». Voilà ce qu’a déclaré le Pape François lors de sa rencontre avec les pauvres au siège de l’évêché, dans la Salle du dépouillement, là où le 'poverello' se délesta de ses vêtements devant son père en signe de renonciation aux biens terrestres. Le Pape a alors demandé au Seigneur « qu’il nous donne à tous le courage de nous dépouiller de l’esprit du monde qui est la lèpre, le cancer de la société, l’ennemi de Jésus ».

"Le christianisme sans la croix, sans Jésus, sans dépouillement est comme une pâtisserie, une belle tarte. Le danger de la mondanité est un très grand péril", a déclaré le Pape d'un ton grave.
A Assise, « le pape ira déshabiller l’Eglise. Il ôtera les habits des évêques, des cardinaux, les siens » Des fantaisies de la presse selon le pape François. Car l’Eglise, c’est nous tous, l’Eglise, c’est nous tous », a martelé le Pape. « Nous tous nous devons nous dépouiller. De quoi doit se dépouiller l’Eglise ? D’un grave danger qui menace le monde entier : la mondanité. C’est une idole, pas Dieu. L’idolâtrie est le pêché le plus grand. »

C'est triste un chrétien mondain !

Pour le pape, « l’Eglise, c’est nous tous », pas seulement « les sœurs, les frères, les évêques, les cardinaux, le pape ». « Tous nous devons nous dépouiller. C’est si triste de trouver un chrétien mondain. Il croit qu’il est sûr de sa foi et de la sécurité que lui donne le monde. Mais on ne peut pas travailler sur les deux fronts. On doit se dépouiller de la mondanité. On ne peut pas servir deux patrons : il faut choisir, l’argent ou Dieu. » C’est « ridicule qu’un chrétien ‘ vrai ‘, qu’un religieux, veuille aller sur cette route de la mondanité, une route assassine, qui tue les personnes, l’église. » Il faut « se dépouiller de son orgueil, et de la soif d'avoir, de l'argent, a ajouté le Pape qui encourageait à apprendre à être avec les pauvres, à partager avec ceux qui sont privés du minimum nécessaire, à toucher ainsi la chair du Christ! »
Quand François s’est dépouillé : il était jeune, il n’avait pas la force, c’était la force de Dieu. Jésus nous rappelle pour qu’il nous sauve de l’esprit du monde. Il faut se dépouiller de cet esprit du monde, l’ennemi de Jésus, un cancer pour nous. Que Jésus nous donne la grâce de nous dépouiller. » Pour le Pape François, notre société donne des signes de fatigue, et si nous voulons la sauver du naufrage, il faut suivre la voie de la pauvreté, qui n'est pas la misère - car celle-ci doit être combattue- mais cette capacité à partager, à être solidaires avec ceux qui sont dans le besoin. Une confiance plus grande en Dieu aussi et moins dans nos forces humaines.








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