2013-10-04 16:01:55

Le calvaire de nombreux chrétiens en Inde


L’Eglise indienne et de nombreuses organisations qui défendent les droits humains demandent la libération de sept chrétiens, condamnés voici deux jours par un tribunal de premier degré en Orissa, pour le présumé meurtre d’un responsable hindou. L’homicide, bien que revendiqué par des groupes maoïstes, a servi de prétexte au début des massacres antichrétiens de 2008 dans le cadre desquels plus d’une centaine de fidèles trouva la mort, 600 villages chrétiens étant saccagés, 5.600 maisons incendiées et plus de 54.000 personnes contraintes à évacuer.
Après cette condamnation, des prêtres et des militants de la société civile en Orissa ont promu une campagne pour la justice, les Evêques indiens soutenant leurs efforts.
Forte augmentation des attaques anti-chrétiennes dans le Karnataka
C’est ce qu’indique l’Evangelical Fellowship of India qui rassemble des milliers de communautés chrétiennes évangéliques. Au cours de ces deux derniers mois, des rencontres de prière des communautés ecclésiales ont été prises pour cibles, des pasteurs roués de coups et des chrétiens arrêtés. Dans le cadre des derniers épisodes en date, les fondamentalistes hindous ont attaqué et mis à sac une église dans le district de Mandya, au Karnataka. Le pasteur Ramesh Salomon, âgé de 32 ans, qui est depuis huit ans à la tête d’une communauté de 150 croyants, a été agressé le 28 septembre alors qu’il priait à l’église avec la communauté. Une vingtaine de radicaux hindous, arrivée à l’improviste, a menacé et insulté les fidèles, commençant à tout détruire.

Toujours le 28 septembre, la maison du pasteur Aneef, âgé de 34 ans, responsable de l’église domestique dans le district de Tumkur, a été incendiée au cours de la nuit par des extrémistes hindous qui contestent l’usage de l’habitation pour la prière chrétienne. Le pasteur et sa famille sont indemnes par miracle. Le 29 septembre, le pasteur Hemachandra Hebal, âgé de 39 ans, qui se trouve à la tête d’une communauté dans le district de Chikmagalur, a été assailli par des radicaux hindous qui l’ont fait sortir de force avec ses fidèles de l’église où ils célébraient une liturgie, les rouant de coups et les accusant de conversions forcées. Le pasteur et son épouse ont ensuite été arrêtés par la police qui les a contraint à signer une déclaration dans laquelle ils s’engagent à ne plus prêcher la foi chrétienne.(Fides)










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