Au Sri Lanka, les récents épisodes d’instigation à la haine contre les minorités religieuses,
comme les attaques aux églises et aux mosquées sont « particulièrement alarmants »
et doivent être arrêtés « au plus vite » . C’est Navi Pillay, Haut-Commissaire des
Nations-Unies aux droits de l’homme (UNHRC), qui l’a affirmé dans le rapport de sa
visite officielle dans le pays asiatique datant du début du mois.
Dans ce
rapport, Navi Pillay –rapporte AsiaNews- rappelle au gouvernement du président Mahinda
Rajapaksa qu’il a jusqu’au 24 mars pour faire toute la lumière sur toutes les violations
commises durant la guerre civile. Après cette date, elle explique que « la Communauté
Internationale aura le droit de déclencher une propre enquête indépendante ». Durant
son voyage, le Haut-Commissaire a remarqué une grande inquiétude parmi de nombreux
observateurs qui se demandent si le Sri Lanka n'est pas en train de ruiner les mécanismes
démocratiques et les devoirs d'un état de droit ».
Le pays fait face à une
résolution de l'ONU sur les crimes de guerre commis par les forces armées durant le
conflit ethnique qui a duré une dizaine d'années. L'ONU a imposé au gouvernement du
Sri Lanka d’enquêter sur les phases finales de la guerre et sur l’effective réhabilitation
d’après-guerre des communautés tamil du nord et de l’est, les zones les plus touchées
par les combats.