2013-09-23 16:50:45

Les évêques d'Afrique veulent faire entendre leur voix à l'ONU


Dans le cadre de la 68 Assemblée générale de l’ONU cette semaine à New York, les évêques africains tentent de faire entendre leur voix. Le SCEAM, Symposium des Conférences épiscopales d’Afrique et de Madagascar, organise des initiatives pour faire le point sur les possibilités concrètes qui s’offriront à l’Afrique en matière de développement après 2015, date butoir pour la réalisation des objectifs dits du Millénaire.

Des rencontres avec des chefs d’Etat africains (Libéria, Afrique, du Sud, Ghana, Ethiopie) seront organisées. Le SCEAM entend leur présenter un document soulignant la nécessité de mettre le bien commun et les valeurs humaines au cœur du développement. Il compte également demander aux dirigeants de renoncer aux politiques globalisées et de favoriser la gestion locale des mesures à mettre en place. L’Eglise catholique d’Afrique souhaite que le point de vue et les priorités de la société civile africaine soient pris en compte par les décideurs internationaux.

Se faire la voix des priorités de la société civile

Des organisations chrétiennes, comme Caritas Internationalis, se sont associées à cette initiative. Selon le SCEAM et ses partenaires, il est impératif de mettre sur le devant de la scène la situation des pauvres et des populations marginalisées en Afrique, ainsi que le respect des valeurs, des principes religieux, de la morale et de la dignité de la personne humaine.

Une campagne sur les priorités du développement en Afrique après 2015 sera également menée également au niveau international et européen. La délégation du SCEAM à l’assemblée générale de l’ONU sera emmenée par un évêque ghanéen, Mgr Gabriel Justice Anokye, la délégation de Caritas Internationalis par son président, le cardinal hondurien Oscar Rodriguez Maradiaga.

(Photo : des mineurs à Marikana, en Afrique du Sud)







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