Les évêques d'Afrique veulent faire entendre leur voix à l'ONU
Dans le cadre de la 68 Assemblée générale de l’ONU cette semaine à New York, les évêques
africains tentent de faire entendre leur voix. Le SCEAM, Symposium des Conférences
épiscopales d’Afrique et de Madagascar, organise des initiatives pour faire le point
sur les possibilités concrètes qui s’offriront à l’Afrique en matière de développement
après 2015, date butoir pour la réalisation des objectifs dits du Millénaire.
Des
rencontres avec des chefs d’Etat africains (Libéria, Afrique, du Sud, Ghana, Ethiopie)
seront organisées. Le SCEAM entend leur présenter un document soulignant la nécessité
de mettre le bien commun et les valeurs humaines au cœur du développement. Il compte
également demander aux dirigeants de renoncer aux politiques globalisées et de favoriser
la gestion locale des mesures à mettre en place. L’Eglise catholique d’Afrique souhaite
que le point de vue et les priorités de la société civile africaine soient pris en
compte par les décideurs internationaux.
Se faire la voix des priorités
de la société civile
Des organisations chrétiennes, comme Caritas Internationalis,
se sont associées à cette initiative. Selon le SCEAM et ses partenaires, il est impératif
de mettre sur le devant de la scène la situation des pauvres et des populations marginalisées
en Afrique, ainsi que le respect des valeurs, des principes religieux, de la morale
et de la dignité de la personne humaine.
Une campagne sur les priorités du
développement en Afrique après 2015 sera également menée également au niveau international
et européen. La délégation du SCEAM à l’assemblée générale de l’ONU sera emmenée par
un évêque ghanéen, Mgr Gabriel Justice Anokye, la délégation de Caritas Internationalis
par son président, le cardinal hondurien Oscar Rodriguez Maradiaga.
(Photo
: des mineurs à Marikana, en Afrique du Sud)