L'Empereur Constantin au coeur du congrès international d'archéologie chrétienne
Rome accueille jusqu’au 28 septembre le 16° congrès international d’archéologie chrétienne.
Il est centré cette année sur l’Empereur Constantin, sur ses innovations, sur leurs
racines et leurs développements. Un choix dicté par les 1 700 de l’Edit de Milan sur
la liberté religieuse. Par cet Edit, Constantin mit fin aux persécutions religieuses
et permit au christianisme de se développer librement dans la société romaine, en
devenant ainsi une des sources principales de la civilisation occidentale actuelle.
En ouvrant les travaux, à quelques pas de la place Saint-Pierre, le cardinal
Zénon Grocholewski, préfet de la Congrégation pour l’Education catholique, a évoqué
les persécutions des premiers temps du christianisme en souhaitant que les persécutions
actuelles, endurées par tant de chrétiens, contribuent à renforcer la foi chrétienne.
Pour sa part, le maire de Rome, Ignazio Marino, a souligné que l’Empereur
Constantin était à l’origine du passage de la Rome impériale à la Rome romaine, le
dernier grand bâtisseur de la Rome impériale et le premier artisan de la Rome romaine.
C’est lui qui a transformé le paysage monumental de la Ville Eternelle en ouvrant
de nouveaux espaces aux chrétiens.
De son côté le cardinal Ravasi, président
du Conseil pontifical de la Culture, a profité de cette tribune pour inviter à relever
le défi culturel de réconcilier l’art et la foi. 300 experts d’une trentaine de pays
participent à ce congrès. Certains sont venus exposer les résultats d’études récentes
sur la figure de Constantin. Le pape François leur a fait parvenir un message d’encouragements.