Au diocèse d’Isiro-Niangara, dans la Province Orientale de la République Démocratique
du Congo, Monseigneur Julien Andavo a célébré, le dimanche 8 septembre, une messe
dans la cathédrale Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus pour la profession des vœux perpétuels
de Sœur Béatrice-Gracielle Mabusandrodhu de la congrégation des Sœurs Dominicaines
Missionnaires des Familles. A la même occasion, la postulante Clarisse Kopa a été
admise à commencer le noviciat. Dans l’homélie de la messe, l’évêque d’Isiro-Niangara
a souligné la beauté de la vie consacrée et son importance pour l'Eglise et pour la
société. Il a rappelé aux jeunes la nécessité de se laisser aider dans les orientations
de vie qu'ils opèrent.Cette entrée au noviciat et les vœux perpétuels de sœur Mabusandrodhu
sont des signes de croissance pour une famille religieuse toute jeune.
Aujourd’hui,
Dominicaines Missionnaires des Familles
Les débuts de l'Institut remontent
à l’année 1979. Deux sœurs jumelles, Emma Abuada et Lucie Ideyi, religieuses de la
Congrégation Dominicaine Santo Domingo de Granada, avaient pris l'initiative de commencer
une nouvelle expérience. En 1991, Monseigneur Emile Aiti, alors évêque d’Isiro-Niangara,
avait érigé l’Union pieuse des Filles de Saint Dominique en « Congrégation des Filles
de Saint Dominique », avec siège à Magambe en République Démocratique du Congo, et
pour charisme l’apostolat familial sous ses diverses formes, allant de l’encadrement
des couples à la préparation au mariage. Les Sœurs Dominicaines « Filles de Sainte
Catherine de Sienne » d’Isiro-Niangara étaient chargées de la formation des membres
de la jeune congrégation. Aujourd’hui, la congrégation porte le nom de Dominicaines
Missionnaires des Familles depuis le 30 septembre 2012, sur décision de Monseigneur
Julien Andavo. Du 12 au 19 juillet 2013, une session spéciale tenue avec l’aide d’un
juriste a permis à la congrégation de se donner de façon élaborée ses Constitutions.