2013-09-05 15:34:47

Rome et l'Eglise syro-malankare


Recevant en audience, ce jeudi, le catholicos de l’Eglise malankare orthodoxe, le pape François a invité à dépasser “préjugés et fermetures“ pour progresser sur le chemin de l’œcuménisme. Cette rencontre était le point d’orgue d’un déplacement de trois jours (4-6 septembre) au Vatican de Moran Baselios Marthoma Paulose II, chef de cette Eglise présente essentiellement en Inde.
Revenant sur les 30 ans de rapprochement entre l’Eglise malankare et Rome, le pape François a invité à regarder “avec confiance les pas accomplis, en dépassant préjugés et fermetures, qui font partie de la ‘culture de l’affrontement, source de division“. Le souverain pontife a ainsi demandé de laisser place à la ‘culture de la rencontre’, terme qu’il affectionne tout particulièrement, afin d’œuvrer en faveur de la compréhension réciproque et de l’unité.
Cette rencontre s’inscrivait dans le cadre d’un déplacement de 3 jours au Vatican de Moran Baselios Marthoma Paulose II, qui a entrepris un voyage plus large à la rencontre de ses fidèles éparpillés en Europe. Le catholicos devait également être reçu, entre autres, au Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens.
Rapprochement entre l'Eglise malankare et Rome
Le rapprochement entre l’Eglise malankare et Rome a été marqué par la visite en juin 1983 du catholicos Moran Mar Baselios Marthoma Mathews à Jean-Paul II (1978-2005) puis par une nouvelle rencontre, en Inde cette fois, à Mar Elias, 3 ans plus tard. Une commission mixte a ensuite été instituée, aboutissant en 1990 à la signature d’un accord. Cette commission poursuit aujourd’hui encore son travail, en vue d’une collaboration plus étroite entre les deux Eglises.
L’Eglise malankare orthodoxe est autocéphale et doit être distinguée de l’Eglise syro-malankare orthodoxe, de même tradition mais rattachée au Patriarcat d’Antioche. Elle compte quelque 2,5 millions de fidèles.(Apic/Imedia)







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