2013-09-02 11:57:21

Reprise des messes quotidiennes du Pape à la Maison Sainte-Marthe


Là où il y a Dieu, il n'y a pas de haine , d'envie et de jalousie, et il n’y a ces bavardages qui tuent les frères : c'est ce qu’a affirmé François ce matin à Sainte Marthe, où il a recommencé à célébrer la messe après la pause estivale

La rencontre de Jésus avec ses compatriotes, les habitants de Nazareth, comme le raconte l'Evangile de saint Luc proposé par la liturgie de ce lundi, a été au centre de l'homélie du Pape. Les Nazaréens admirent Jésus, a-t-il relevé, mais ils attendent de lui quelque chose d'étonnant : «Ils voulaient un miracle , ils ont voulu un spectacle » pour croire en lui. C’est pour cela que Jésus dit qu'ils n'ont pas la foi et « que ceux-ci se sont tellement mis en colère. Ils se sont levés, et poussaient Jésus jusqu’au sommet de la montagne pour le faire tomber et le tuer»:

« Mais regardez comment les choses ont changé. Elles ont commencé avec beauté, avec admiration, et elles se sont terminées par un crime : vouloir tuer Jésus. Et ceci à cause de la jalousie, de l'envie , de toutes ces choses ... Ce n'est pas quelque chose qui est arrivé il y a deux mille ans , cela arrive tous les jours dans nos cœurs, dans nos communautés. Quand dans une communauté on dit: « Ah , celui qui est arrivé chez nous est une bonne personne ! ». On en parle bien le premier jour , le deuxième plus tellement, et le troisième on commence à faire des ragots».

Ainsi, les Nazaréens " voulaient tuer Jésus ":

« Mais ceux qui au sein d’une communauté colportent des ragots sur leurs frères, sur les membres de la communauté, veulent tuer : c’est la même chose que ça! L'apôtre Jean , dans sa Première Lettre , chapitre III , verset 15c , dit ceci: « Celui qui hait son frère dans son cœur, est un meurtrier ». Nous sommes habitués à bavarder, à faire des potins . Mais combien de fois nos communautés , même notre famille, est un enfer dans lequel se commet le crime de tuer son frère et sa sœur avec sa langue. »

«Une communauté , une famille - a poursuivi le Pape - est détruite par cette envie, qui sème le diable dans le cœur et fait dire du mal des autres. Ces jours –ci, on parle tant de paix. Nous voyons les victimes des armes, mais nous devons penser à nos armes quotidiennes : langue , les potins , les ragots . Chaque communauté, a conclu le Pape, doit vivre avec le Seigneur :

« Pour qu’il y ait la paix dans une communauté , une famille, un pays, dans le monde , nous devons commencer ainsi : être avec le Seigneur. Et où est le Seigneur il n’y a pas l'envie, il n'y a pas de crime , pas de haine , pas de jalousie . Il y a la fraternité. Demandons cela au Seigneur : ne jamais tuer son voisin avec notre langue, et être avec le Seigneur comme nous serons tous au ciel. Ainsi soit-il . »








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