2013-08-26 17:09:29

Pour l'archevêque de Bombay, le viol est "la pire agression" pour une femme


Le viol collectif survenu jeudi 22 août à Bombay « reflète le déclin spirituel, social et culturel » de l’Inde. Cette agression rappelle les circonstances d’un autre viol collectif, survenu en décembre 2012 et qui avait provoqué une protestation massive des Indiens. Pour l’archevêque de Bombay, le cardinal Oswald Gracias, « il est urgent de remettre Dieu au centre de nos vies : dans la famille, dans la société, au travail et de suivre les valeurs de l’Evangile ».

Dans une interview donnée à l’agence AsiaNews, le cardinal réagit à ce nouveau cas de viol collectif, une nouvelle qu’il a « accueillie avec une profonde angoisse et de la colère ». « Le viol est la pire agression qu’une femme peut subir, c’est du terrorisme physique et psychologique, un crime abominable contre l’honneur des femmes » a-t-il ajouté.

L'éducation comme solution pour éviter de nouveaux cas de viols

La victime du viol collectif de jeudi est une photojournaliste de 22 ans. L’agression a eu lieu dans un quartier chic de Bombay, près d’une usine désaffectée où la jeune femme faisait un reportage photo. Elle et un ami se sont retrouvés entourés par 3 jeunes, bientôt 5, qui ont ligoté la victime et l’ont violé. Les présumés agresseurs ont tous été arrêtés, ils ont entre 18 et 23 ans.

Pour l’archevêque de Bombay, « l’érosion de la morale et la corruption des valeurs montrent que notre système de valeurs est sérieusement compromis ». Le président de la Conférence épiscopale indienne rappelle que l’Eglise indienne a déjà demandé aux écoles de transmettre les valeurs de justice et du respect, aux enfants mais aussi à leurs parents. « L’Eglise est un instrument pour servir la société et la nation à travers l’éducation et nos propres structures » a conclu le cardinal Gracias.

(Photo : l’archevêque de Bombay, le cardinal Oswald Gracias)







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