RD Congo : Accusation des casques bleus La mission de l'ONU en République
démocratique du Congo a demandé une enquête sur la mort de deux manifestants dans
la ville de Goma où des habitants ont accusé dimanche les Casques bleus uruguayens
d'avoir tué ces civils en tirant sur la foule. Le responsable de la Monusco (Mission
de l'Organisation des Nations unies pour la stabilisation en RD Congo), Martin Kobler,
a déploré la mort de "deux manifestants lors des évènements de la journée du (samedi)
24 août à Goma", dans l'est du pays, sans en préciser les circonstances. Il a "demandé
l'ouverture d'une enquête conjointe conduite par la police de la RDC et celle de la
Monusco". Des témoins ont accusé les Casques bleus uruguayens d'être responsables
de ces deux morts en ayant tiré samedi sur une foule qui menaçait leur camp. Les
manifestants protestaient contre l'inaction des Casques bleus devant des bombardements
des rebelles du M23 qui ont fait trois morts dans les environs de Goma. Yémen
: Affaire du Bernard Borrel Le témoin clé de l'affaire du juge français Bernard
Borrel, retrouvé mort à Djibouti en 1995, a été interpellé cette semaine au Yémen,
a-t-on appris dimanche auprès de son avocat belge. Mohamed Saleh Alhoumekani, qui
possède la double nationalité belgo-yéménite, est domicilié à Bruxelles après avoir
quitté en 2007 son pays d'origine. Officier dans la garde républicaine, il a mis
en cause auprès des autorités judiciaires françaises l'actuel président djiboutien,
Ismaël Omar Guelleh et son entourage, pour leur implication présumée dans la mort
du juge français. Bernard Borrel avait été retrouvé mort le 19 octobre 1995, le
corps en partie carbonisé, à 80 km de Djibouti. Les enquêteurs djiboutiens et français
avaient privilégié dans un premier temps la thèse du suicide. Mais, en se basant sur
de nouvelles expertises et témoignages, l'enquête française privilégie désormais la
thèse d'un assassinat. L'affaire a empoisonné des années les relations entre Paris
et son ex-colonie, où la France dispose d'une importante base militaire. Afrique
du Sud : Grève en vue Le gouvernement sud-africain a appelé lundi les travailleurs
à rester calmes et éviter toute violence, alors que des dizaines de milliers de personnes
sont en grève dans le pays, notamment dans les BTP et automobile. "Le gouvernement
appelle tous les travailleurs à exercer leur droit de grève de façon non-violente",
a indiqué un communiqué alors que l'Afrique du Sud est entrée dans la périodre traditionnelle
des négociations salariales. Dans le bâtiment, quelque 90.000 employés ont cessé
le travail lundi pour obtenir une augmentation, selon le syndicat NUM. Des échauffourées
ont fait deux blessés sur un chantier de Johannesburg, a dit la police. Des centaines
de techniciens de la compagnie aérienne South African Airways se sont aussi mis en
grève lundi. Aucune perturbation du trafic n'a été signalée. Les 30.000 travailleurs
de l'automobile en grève depuis une semaine pourraient toutefois mettre prochainement
fin à leur mouvement après que les constructeurs eurent proposé une augmentation de
10%. Guinée- CONAKRY : Evasion dans une prison Plus d'une dizaine de
détenus, dont des criminels dangereux, se sont évadés d'une prison dans l'est de la
Guinée. L'évasion est survenue dans la nuit de samedi à dimanche dans la prison
civile de Mamou, une localité située à 300 km à l'est de Conakry. Parmi ceux qui
se sont enfuis, figurent deux criminels dangereux poursuivis pour meurtres et assassinats
et des "coupeurs de routes" condamnés à de lourdes peines de prison. Libye :
Lancement d’un dialogue politique Le Premier ministre libyen Ali Zeidan a annoncé
dimanche le lancement d'un dialogue national inclusif autour de questions allant de
la réconciliation nationale au désarmement, au moment où l'insécurité persiste toujours
dans le pays. Maroc : Arrestation des Chinois Six Chinois ont été
écroués pour "constitution d'une association criminelle" et "tentative d'homicide"
à la suite d'un règlement de comptes la semaine passée à Casablanca, la capitale économique
du Maroc, a-t-on appris lundi de source judiciaire. L'agression, qui a fait un
blessé, serait liée à un différend financier entre commerçants. Comores :
Manifestations à Maroni Quelque 500 personnes -étudiants, entrepreneurs, écrivains,
artistes-, ont manifesté lundi à Moroni pour dénoncer la décision de la société publique
Comores Telecom d'interdire la téléphonie en ligne, touchant toutes les plateformes
des sites Gtalk, Facebook vidéo, Skype, Viber ou tango. L'entreprise publique
a confirmé le blocage, tout en affirmant qu'il était provisoire. AFP/RV