2013-08-26 19:38:00

L'Afrique en bref, lundi 26 août 2013


RD Congo : Accusation des casques bleus
La mission de l'ONU en République démocratique du Congo a demandé une enquête sur la mort de deux manifestants dans la ville de Goma où des habitants ont accusé dimanche les Casques bleus uruguayens d'avoir tué ces civils en tirant sur la foule.
Le responsable de la Monusco (Mission de l'Organisation des Nations unies pour la stabilisation en RD Congo), Martin Kobler, a déploré la mort de "deux manifestants lors des évènements de la journée du (samedi) 24 août à Goma", dans l'est du pays, sans en préciser les circonstances.
Il a "demandé l'ouverture d'une enquête conjointe conduite par la police de la RDC et celle de la Monusco".
Des témoins ont accusé les Casques bleus uruguayens d'être responsables de ces deux morts en ayant tiré samedi sur une foule qui menaçait leur camp.
Les manifestants protestaient contre l'inaction des Casques bleus devant des bombardements des rebelles du M23 qui ont fait trois morts dans
les environs de Goma.
Yémen : Affaire du Bernard Borrel
Le témoin clé de l'affaire du juge français Bernard Borrel, retrouvé mort à Djibouti en 1995, a été interpellé cette semaine au Yémen, a-t-on appris dimanche auprès de son avocat belge.
Mohamed Saleh Alhoumekani, qui possède la double nationalité belgo-yéménite, est domicilié à Bruxelles après avoir quitté en 2007 son pays d'origine.
Officier dans la garde républicaine, il a mis en cause auprès des autorités judiciaires françaises l'actuel président djiboutien, Ismaël Omar Guelleh et son entourage, pour leur implication présumée dans la mort du juge français.
Bernard Borrel avait été retrouvé mort le 19 octobre 1995, le corps en partie carbonisé, à 80 km de Djibouti.
Les enquêteurs djiboutiens et français avaient privilégié dans un premier temps la thèse du suicide. Mais, en se basant sur de nouvelles expertises et témoignages, l'enquête française privilégie désormais la thèse d'un assassinat.
L'affaire a empoisonné des années les relations entre Paris et son ex-colonie, où la France dispose d'une importante base militaire.
Afrique du Sud : Grève en vue
Le gouvernement sud-africain a appelé lundi les travailleurs à rester calmes et éviter toute violence, alors que des dizaines de milliers de personnes sont en grève dans le pays, notamment dans les BTP et automobile.
"Le gouvernement appelle tous les travailleurs à exercer leur droit de grève de façon non-violente", a indiqué un communiqué alors que l'Afrique du Sud est entrée dans la périodre traditionnelle des négociations salariales.
Dans le bâtiment, quelque 90.000 employés ont cessé le travail lundi pour obtenir une augmentation, selon le syndicat NUM. Des échauffourées ont fait deux blessés sur un chantier de Johannesburg, a dit la police.
Des centaines de techniciens de la compagnie aérienne South African Airways se sont aussi mis en grève lundi. Aucune perturbation du trafic n'a été signalée.
Les 30.000 travailleurs de l'automobile en grève depuis une semaine pourraient toutefois mettre prochainement fin à leur mouvement après que les constructeurs eurent proposé une augmentation de 10%.
Guinée- CONAKRY : Evasion dans une prison
Plus d'une dizaine de détenus, dont des criminels dangereux, se sont évadés d'une prison dans l'est de la Guinée.
L'évasion est survenue dans la nuit de samedi à dimanche dans la prison civile de Mamou, une localité située à 300 km à l'est de Conakry.
Parmi ceux qui se sont enfuis, figurent deux criminels dangereux poursuivis pour meurtres et assassinats et des "coupeurs de routes" condamnés à de lourdes peines de prison.
Libye
: Lancement d’un dialogue politique
Le Premier ministre libyen Ali Zeidan a annoncé dimanche le lancement d'un dialogue national inclusif autour de questions allant de la réconciliation nationale au désarmement, au moment où l'insécurité persiste toujours dans le pays.
Maroc
: Arrestation des Chinois
Six Chinois ont été écroués pour "constitution d'une association criminelle" et "tentative d'homicide" à la suite d'un règlement de comptes la semaine passée à Casablanca, la capitale économique du Maroc, a-t-on appris lundi de source judiciaire.
L'agression, qui a fait un blessé, serait liée à un différend financier entre commerçants.
Comores
: Manifestations à Maroni
Quelque 500 personnes -étudiants, entrepreneurs, écrivains, artistes-, ont manifesté lundi à Moroni pour dénoncer la décision de la société publique Comores Telecom d'interdire la téléphonie en ligne, touchant toutes les plateformes des sites Gtalk, Facebook vidéo, Skype, Viber ou tango.
L'entreprise publique a confirmé le blocage, tout en affirmant qu'il était provisoire.
AFP/RV








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