Les cas de corruption se multiplient en Chine. Dernière affaire en date, l’enquête
judiciaire ouverte contre l’ancien directeur adjoint de l’ agence de planification
chinoise, un haut fonctionnaire du parti communiste qui en a été exclu au début du
mois d’août. Liu Tienan avait été limogé au mois de mai, après les accusations d’un
grand média chinois. Car c’est bien la médiatisation de ces cas de corruption qui
est nouvelle, notamment grâce aux réseaux sociaux. Les internautes chinois dénoncent
de plus en plus les dérives de leurs politique et le pouvoir doit désormais composer
avec cette nouvelle liberté de parole. L’éclairage de Séverine Arsène, docteur
en Sciences politiques à l’IEP de Paris et auteur d’Internet et politique
en Chine, paru aux éditions KarthalaDes propos recueillis
par Olivier Bonnel.