2013-08-10 11:04:57

Insécurité en Centrafrique : Le Bureau de la Caritas souligne une situation humanitaire très préoccupante dans les diocèses.


La République Centrafricaine continue de vivre son calvaire. Si à Bangui, la capitale, le calme semble revenu, les habitants de l’arrière- pays vivent encore des sévices, des exactions de toutes sortes de la part des hommes de la coalition SELEKA. Selon le Père Aurélio, SD, Secrétaire Exécutif de la Caritas du diocèse de Bouar, situé dans le Nord de la RCA, les habitants de l’Axe Bozoum-Bossangoa ont vécu des moments difficiles de leur existence. Des violences, pillages et tueries ont été perpétrés depuis le 25 juillet jusqu’au 07août 2013.
D’après les témoignages des rescapés recueillis auprès de la Commission Justice et Paix des diocèses, les Seleka auraient massacré à Ouham- Bac, le samedi 27 juillet, entre 30 et 50 personnes dont les corps ont été jetés dans la rivière Ouham. Cette situation a provoqué un déplacement des populations des villages Bossa, Badalo, Kemo, Ouham Bac, Bowe et Boassi dans les villages voisins à Bozoum et dans la brousse. Suite à cette situation, à Bouar, chef-lieu du diocèse, il y a eu une rencontre des représentants des musulmans, des protestants et des Catholiques, à l’issue de laquelle une plateforme des leaders religieux a été mise en place. Aussi, un message a été préparé et sera lu dans les prochains jours dans les différentes églises et mosquées.La plateforme a aussi décidé de dédier la journée du 12 août 2013, veille de l'Anniversaire de l'Indépendance de la RCA, comme journée de prière. A cette occasion, les chrétiens et les musulmans se retrouveront au Stade de Bouar pour un moment de prière commune.







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