C’est une décision symbolique à la veille de l’anniversaire de l’indépendance de la
Côte d’Ivoire. Quatorze proches de l’ex-président Laurent Gbagbo, dont son fils, ont
obtenu lundi 5 août, une mise en liberté provisoire. Ils sont détenus depuis la crise
post-électorale de 2010-2011. Une crise qui avait divisé le pays en deux camps : ceux
pro-Gbagbo et ceux pro-Ouattara, le président actuel.
Grâce cette décision,
le gouvernement ivoirien, espère apaiser le climat sociopolitique et faciliter la
réconciliation. Les explications du Père Hyacinthe Loua, jésuite, directeur du
Centre de recherche pour la paix, une œuvre de la Compagnie de Jésus qui promeut l’éducation
à la dignité humaine en Côte d’Ivoire.
Ces
libertés provisoires interviennent à la veille de l’anniversaire de l’indépendance
de la Côte d’Ivoire. La question de la nationalité fait-elle encore débat ? Comment
le pays résiste-t-il face à l’instabilité régionale ? Ecoutez la réponse du Père Hyacinthe
Loua, interrogé par Audrey Radondy
(Photo : Un collectif ivoirien brûle les restes de deux personnes tuées
dans le conflit post-électoral de 2010-2011, dans un cimetière d'Abidjan, plus de
deux ans après leur mort)