Le Pape François: "J'aurais voulu frapper à la porte de chaque maison"
Au cœur de la favela Varginha, à Rio de Janeiro, le Pape François a marché dans le
dédale des étroites ruelles, accueilli par des centaines d’habitants au comble de
la joie. Le Pape a salué sans compter des dizaines de personnes, embrassant des enfants,
offrant son sourire et allant au contact sans se soucier de la pluie incessante.
Comme
le prévoyait le programme, le Pape François est entré dans une maison de son choix
pour y rencontrer en privé ses occupants durant une quinzaine de minutes, la bénir
et poursuivre son périple pour arriver ensuite sur le terrain de football de ce quartier
défavorisé « pacifié » par la police il y a quelques mois, mais où le trafic de drogue
et la violence, selon les médias locaux, n’auraient pas complètement disparu.
Le
Pape, très à l’aise, appréciant visiblement l’accueil des plus chaleureux que lui
réservait la population, est alors monté sur l’estrade préparée pour lui, et s’est
adressé à un public conquis par sa simplicité et son enthousiasme. « Je frappe à la
porte de cette communauté qui aujourd’hui représente tous les quartiers du Brésil
». « J’aurais voulu frapper à la porte de chaque maison, dire bonjour, demander un
verre d’eau fraîche, prendre un « cafezinho », parler comme un ami, un voisin, écouter
le cœur de chacun, de vous parents, vous les enfants, vous les grands-parents ». «
Mais le Brésil est si grand ! »