Qu'il y a t-il derrière les violences de Trappes?

Retour au calme à Trappes, ville de la grande banlieue ouest de Paris, après un week end marqué par des violences urbaines : jets de pierres, poubelles brûlées ou encore destruction d’abris-bus. Le tribunal correctionnel de Versailles a requis une peine de neuf mois ferme et deux autres de six mois ferme, avec mandat de dépôt à l’encontre de trois jeunes hommes soupçonnés d’avoir participé à ces violences.

Dans la matinée, le ministre de l’Intérieur Manuel Valls et Benoit Hamon, ministre de la consommation et député de la circonscription, étaient sur place. Le ministre de l’Intérieur s’est rendu au commissariat de Trappes, où dès vendredi soir, entre 250 à 400 personnes s’étaient rassemblées pour dénoncer la garde à vue d’un jeune homme. Ce dernier s’était opposé jeudi au contrôle par la police, de sa femme intégralement voilée. Une tenue interdite dans l’espace public en France, depuis la mise en place d’une loi en 2011.

Ces évènements sont-ils anecdotiques ou expriment-ils autre chose ?
Les explications d’Hicham Benaissa , chercheur au Groupe sociétés, religions, laïcités du CNRS Propos recueillis par Audrey Radondy

(Photo: les policiers de la BAC à Trappes)