Violences ethniques en Guinée Conakry : le témoignage de l'évêque de Nzérékoré
54 corps identifiés et des dizaines d'autres encore non comptabilisés : c’est le bilan,
encore provisoire, des violences inter-ethniques constatées ces derniers jours dans
le sud-est de la Guinée, où un calme précaire semblait être revenu hier soir.
Ces
violences, rappelons-le, avaient éclaté dans la nuit du 14 au 15 juillet à Koulé (environ
40 km au nord de N'Zérékoré) où trois jeunes Konianké ont été battus et torturés par
des gardiens d'une station-service qui les avaient pris pour des voleurs. Deux d'entre
eux sont morts donnant lieu à une spirale de représailles meurtrières et d’affrontements
sanglants entre ethnies Konianké et Guerzé.
Des violences ethniques, mais
qui prennent parfois une dimension religieuse :c’est ce que nous explique Mgr Raphael
Guilavogui, évêque de Nzérékoré :