Barack Obama et la question raciale dans l'affaire Zimmerman
Aux Etats-Unis, Barack Obama a appelé au calme, dimanche 14 juillet, après l’acquittement
ce week-end de Georges Zimmerman. L’homme était jugé en Floride pour le meurtre en
février 2012, de Trayvon Martin, un adolescent noir. Innocenté par un jury de six
femmes, la défense de l’accusé avait plaidé la légitime défense.
Depuis l’annonce
du verdict, des milliers de personnes ont manifesté dans plusieurs villes du pays.
Certains portaient des pancartes pour dénoncer, selon eux, un jugement raciste. Un
avis partagé par les associations de défense des droits civiques. Pour elles, l’adolescent
a été victime d’un délit de faciès.
Le président américain Barack Obama a,
quant lui, mis l’accent sur la question du port des armes, qui selon lui, « prennent
trop de vie chaque jour dans ce pays ». Est-ce un moyen pour le président américain
d’éviter la question raciale ?
Audrey Radondy a posé la question à Thomas
Snégaroff, directeur de recherche associé à l'IRIS, spécialiste des Etats-Unis
Mais Georges
Zimmerman n’en a pas fini avec la justice. Il reste ciblé par une enquête menée par
le département de la justice de l’état fédéral qui doit vérifier la légalité des preuves.
(Photo
: Barack Obama, le président des Etats-Unis)