Être chrétien n'est pas une causalité mais un appel d'amour
C'est devant les membres du Conseil pontifical Cor Unum, mais aussi de l'Académie
pontificale pour la vie et des collaborateurs de l'observatoire astronomique du St-Siège
que le pape a célébré la messe ce mardi matin dans la chapelle de la Maison Sainte-Marthe.
Une cérémonie qui était notamment concélébrée par le cardinal Roibert Sarah, président
de Cor Unum, le cardinal Camillio Ruini, vicaire émérite de Rome et Mgr Ignacio Carrasco
de Paula, président de l'Académie pontificale pour la vie.
Le pape a centré
son homélie sur la première lecture, tirée du livre de la Genèse, qui revient sur
la discussion entre Abraham et son neveu Loth quand le premier propose au second de
choisir la terre sur laquelle il veut s’installer. « En lisant ce passage, je pense
au Moyen-Orient , a-t-il dit, et je demande vraiment au Seigneur qu’ils nous donne
à tous la sagesse, pour la paix ».
Abraham continue à marcher, a poursuivi
le pape, il a quitté sa terre sans savoir où aller mais en faisant confiance au
Seigneur. Son parcours, tendue vers une promesse, est un modèle pour notre parcours.
Dieu a créé une personne et comme pour Abraham, Il nous parle au singulier a souligné
François : « nous chrétiens sommes appelés au singulier, aucun de nous n’est chrétien
par pur hasard, aucun ! ».
Être en chemin à l'image d'Abraham
Etre
chrétien n’est donc pas une causalité, mais un appel d’amour. « Dieu, nous accompagne,
il nous appelle par notre nom, il nous promet une descendance, ceci est un peu la
sécurité du chrétien » a rappelé le Saint-Père. « Cet appel d’amour nous fait aller
de l’avant a-t-il insisté, c’est un appel d’amitié, un appel à devenir fils de Dieu
et frère de Jésus, à devenir fécond dans la transmission de cet appel aux autres »
Le
Seigneur est fidèle car Il ne peut se renier lui-même, a poursuivi le pape en soulignant
les liens qui unissent tous les baptisés. Le problème n’est pas nos péchés car tous,
nous sommes pécheurs, mais d’aller au-devant du Seigneur avec nos péchés et en étant
assurés qu’Il est toujours avec nous. Au-delà de la certitude d’être chrétiens, a
conclu le pape, soyons comme la figure d’Abraham : toujours en chemin et avec la certitude
que le Seigneur m’a appelé et m’a promis tant de belles choses.