Quand l’Institut Français et Radio Vatican travaillent ensemble au service de l’art
Emilia Baranowska est considérée comme l’une des plus grandes violoncellistes au monde,
une virtuose. Née bulgare, elle a été adoptée par la France où elle est bien plus
célèbre que dans son pays natal.
Le 12 juin dernier, dans un des plus beaux
hôtels diplomatiques de la capitale italienne, la Villa Bonaparte, siège, depuis 1950,
de l’Ambassade de France près le Saint-Siège, Emilia Baranowska s’est produite seule,
devant un public restreint de privilégiés. Avec le style ardent, le tempérament puissant,
les sonorités envoûtantes qui la caractérisent et qui ont été célébrées par des critiques
du monde entier, elle a interprété Bach, mais aussi Jacques Ibert, un adagio de la
jeune compositrice Elisabeth Angot, et le prélude d’une suite qui lui a été dédicacée
par le pianiste et compositeur argentin Sergio Calligaris, venu assister à son récital.
L’assistance n’était pas nombreuse, mais elle se souviendra de cette expérience
extraordinaire, de l’émotion et de l’intimité musicale intense que madame Baranowska
a su créer dans ce somptueux salon, mieux encore que dans une salle de concert classique.
Cette soirée était organisée par l’Institut Français-Centre Saint-Louis en partenariat
avec Radio Vatican. Le concert sera diffusé cet été sur les fréquences de la Radio
du Pape.
Ecoutez Emilia Baranowska interrogée par Romilda Ferrauto :