AFRIQUE DU SUD - Des proches de Nelson Mandela se sont réunis mardi à Qunu, le village
de son enfance où souhaitait être inhumé l'ancien président sud-africain, hospitalisé
et depuis dimanche dans un état critique. Une fille et plusieurs petits-enfants
de l'icône mondiale de la réconciliation raciale se sont retrouvés dans la matinée,
dans la maison que Nelson Mandela avait faite construire à la chute du régime raciste.
"C'est une réunion des amadlomos" - en référence à une branche du clan Thembu auquel
appartiennent les Mandela. Aucun membre de la famille n'a voulu indiquer l'objet
de cette réunion, mais des rumeurs faisaient état de dissensions sur le site retenu
pour accueillir la tombe de Nelson Mandela. Officiellement, Mandela devrait être enterré
à Qunu. "Ma famille est ici et je voudrais être enterré ici à la maison", avait-il
déclaré en 2003, filmé pour un documentaire dans le cimetière de Qunu. Mais certains
proches plaideraient pour le village de Mvezo, où il est né, à une quarantaine de
kilomètres par un sentier de terre. - Cent colombes blanches ont été lâchées mardi
devant l'hôpital de Pretoria où Mandela est hospitalisé. Le premier président noir
des Etats-Unis Barack Obama, qui doit se rendre en Afrique du Sud le 29 juin, ne rencontrera
probablement pas le héros de la lutte anti-apartheid, a estimé la ministre sud-africaine
des Affaires étrangères.
MALI - L'ancien Premier ministre malien Cheick Modibo
Diarra, un ancien astrophysicien de renommée internationale qui avait démissionné
en décembre 2012 sous la pression de la junte militaire ayant renversé le président
Touré, a annoncé mardi sa candidature à l'élection présidentielle malienne dont le
premier tour est prévu le 28 juillet. - Environ 700 militaires formés par la
mission de l'Union européenne au Mali, ont quitté lundi Bamako pour rejoindre Gao
dans le nord du pays. Ce premier contingent "d'environ 700 militaires maliens formés
par l'EUTM a quitté lundi (Bamako) pour le nord du Mali, accompagné d'une équipe d'encadrement
militaire européen", a déclaré un responsable du ministère malien de la Défense, sous
couvert de l'anonymat. - La communauté internationale doit apporter "tout son soutien"
à l'ONU pour stabiliser le Mali, a déclaré lundi un haut responsable algérien, Mohamed
Kamel Rezag Barra, à Oran, à l'ouverture de la 2e session du "Groupe de travail sur
le Sahel", présidée par l'Algérie et le Canada et rattachée au Forum mondial de lutte
contre le terrorisme.
NIGERIA - Quatre condamnés à mort ont été exécutés par
pendaison lundi au Nigeria, ont annoncé les autorités nigérianes qui ont ainsi mis
fin à un moratoire de fait en vigueur depuis 2006. Les quatre suppliciés avaient
été condamnés soit pour meurtre soit pour vol à main armée, a indiqué le haut représentant
de la justice dans l'Etat d'Edo (sud du Nigeria), Henry Idahagbon.
CAMEROUN
- Une douzaine de chefs d'Etats d'Afrique centrale et de l'Ouest, réunis à Yaoundé,
ont prévu de "mutualiser leurs moyens" financiers, militaires et du renseignement
pour lutter contre la piraterie maritime qui prend des proportions inquiétantes dans
le Golfe de Guinée.
SOUDAN - De nouveaux heurts entre des tribus rivales ont
fait onze morts dans la région soudanaise du Darfour, ont indiqué mardi des chefs
tribaux. Les tribus Gimir et Beni Halba s'affrontent régulièrement depuis au moins
le mois d'avril en raison de différends fonciers, dans les environs d’Edd al-Foursan,
à une centaine de kilomètres au sud-ouest de Nyala, la capitale du Darfour-Sud. Abaker
al-Toum, un chef des Gimir, a déclaré que les Beni Halba avaient attaqué lundi trois
villages Gimir.
MAROC - Un Marocain d'une cinquantaine d'années, père de cinq
enfants s'est immolé par le feu dans la région de Meknès (centre) pour protester contre
le refus des autorités de lui délivrer un document administratif nécessaire à la prise
en charge de son épouse malade, a affirmé mardi une ONG locale.
TUNISIE - Le
chef d'état-major interarmes tunisien, le général Rachid Ammar, a annoncé qu'il prenait
sa retraite, quittant ainsi ses fonctions à la tête des forces armées au moment où
le pays est confronté à l'émergence des groupes armés rattachés à Al-Qaïda.
TCHAD
- Un juge d'instruction français va enquêter sur la disparition au Tchad en 2008 de
l'opposant Ibni Oumar Mahamat Saleh, arrêté le 3 février 2008 par les services de
sécurité tchadiens, alors qu'il était secrétaire général du Parti pour les libertés
et le développement (PLD).
ZIMBABWE - Le Premier ministre zimbabwéen Morgan
Tsvangirai a demandé à la Cour constitutionnelle un report des élections générales,
afin que des réformes jugées essentielles pour assurer la crédibilité du scrutin aient
le temps d'être adoptées. M. Tsvangirai veut que la plus haute instance judiciaire
du pays annule un décret de son adversaire le président Robert Mugabe, qui a appelé
aux urnes le 31 juillet.
ALGERIE - L'Algérie doit renforcer son arsenal législatif
et juridique pour empêcher les hackers de faire de ce pays "un paradis de la cybercriminalité",
ont estimé lundi à Alger des experts, lors d'une conférence internationale sur la
cybercriminalité. - Le tribunal criminel d'Annaba, dans l'est de l'Algérie, a
condamné lundi à des peines de prison allant d'une année ferme à une année avec sursis
six personnes qui avaient manifesté pour réclamer de meilleures conditions de vie,
quatre autres prévenus ont été acquittés. Depuis début 2011, les Algériens manifestent
régulièrement pour réclamer des emplois et de meilleures conditions de vie.
KENYA
- Les acteurs du secteur du transfert d'argent en Somalie ont appelé lundi la Barclays,
la dernière banque britannique avec laquelle ils travaillent, à ne pas fermer leurs
comptes, comme l'établissement britannique en a, selon eux, l'intention, avertissant
qu'une telle décision priverait les Somaliens d'un service vital. Privés de système
bancaire formel dans un pays ravagé par plus de 20 ans de guerre civile et de chaos,
de nombreux Somaliens dépendent des services de transfert d'argent, grâce auxquels
la diaspora envoie plusieurs millions de dollars chaque année à des proches en Somalie.
COTE
D’IVOIRE- Le groupe français de construction Bolloré a annoncé lundi avoir finalisé
les négociations concernant la concession du deuxième terminal à conteneurs du port
d'Abidjan, en Côté d'Ivoire, qu'il avait remportée en mars mais qui était remise en
cause par des concurrents et un ministre ivoirien.