Le premier ministre de la république de Malte,Joseph Muscat, a été reçu par le pape
lundi dans la matinée. ALes deux hommes ont eu un entretien privé d’une quinzaine
de minutes. Dans un communiqué, le Vatican a assuré que cette visite avait été l’occasion
de rappeler "les origines apostoliques" de l’Eglise à Malte, où saint Paul fit naufrage
sur sa route vers Rome, mais aussi "l’empreinte déterminante que le christianisme
a laissée dans l’histoire et la culture de l’archipel".
Outre l’évocation des
voyages effectués par Jean Paul II puis Benoît XVI à Malte, la visite du Premier ministre
a permis que soit "réaffirmée la nécessité de maintenir solidement les valeurs chrétiennes".
Selon le communiqué, il a aussi été question du rôle de l’Eglise catholique du pays,
dans l’éducation comme dans le domaine de l’assistance sociale. Un rôle rendu possible
grâce à des accords avec le Saint-Siège. Le Vatican a relevé qu’un accord bilatéral
sur les effets civils des mariages religieux devait encore être discuté. De fait,
l’accord signé avec le gouvernement nationaliste au milieu des années 1990 est remis
en question par le gouvernement actuel.
Les défis importants et les
"situations critiques" en Méditerranée ont par ailleurs été abordés, comme la question
du rôle de Malte dans l’Union européenne. Le phénomène des migrations vers l’Europe
a aussi été au menu des discussions, quelques jours seulement après la journée mondiale
du migrant.Une thèmatique sur laquelle le Saint-Siège est très sensible.
Lors
du traditionnel échange de cadeaux, le pape François a offert à chacun une médaille.
Pour sa part, le Premier ministre lui a offert quatre céramiques précisé dit Joseph
Muscat au pape. Joseph Muscat, 39 ans, est à la tête du premier gouvernement de gauche
après 15 ans de pouvoir nationaliste. (Avec I.media)
(Photo: Le pape et Joseph
Muscat, premier ministre maltais)