Le Nobel de la théologie à un anglican et un laïc allemand
Un anglican et un théologien allemand sont les lauréats du prix Ratzinger, institué
sous le pontificat de Benoît XVI : le Nobel pour la théologie a été attribué au pasteur
anglican Richard Burridge, doyen du King’s College de Londres, qui a surtout travaillé
sur les Evangiles, et à Christian Schaller, laïc bavarois âgé de 46 ans, professeur
de théologie dogmatique et vice-directeur de l’Institut pape Benoît XVI de Ratisbonne.
L’édition 2013 a été présentée vendredi matin dans la salle de presse du Saint-Siège
par le cardinal Camillo Ruini, président du Comité scientifique de la Fondation vaticane
Joseph Ratzinger-Benoît XVI. Au cours de cette conférence de presse, le cardinal Ruini
a estimé qu’il y avait une profonde continuité et une parfaite correspondance d’idées
entre Benoît XVI et son successeur François.
Aucune rupture entre Benoît
XVI et François
Il a cité pour preuve le fait que ce dernier ait décidé
d’achever l’encyclique de Benoît XVI sur la foi. L’ancien président de la Conférence
épiscopale italienne s’inscrit en faux contre ceux qui voient une rupture dans la
tradition catholique dans cette succession entre deux papes. François a un style personnel
très original mais il se situe dans la pleine continuité théologique et spirituelle
de son prédécesseur.
Les intervenants ont présenté par ailleurs le symposium
qui se tiendra du 24 au 26 octobre prochain à l’Université pontificale du Latran.
Présidé par Mgr Jean-Louis Bruguès, archiviste et bibliothécaire de la Sainte Eglise
romaine, il portera sur « Les Evangiles : histoire et christologie. La recherche de
Joseph Ratzinger ».