2013-06-15 19:42:51

L’Afrique en bref du samedi 15 juin 2013


- Afrique du Sud : L'état de l'ancien président sud-africain Nelson Mandela, hospitalisé depuis une semaine pour une infection pulmonaire, est encourageant, a indiqué son petit-fils samedi, qui l'a trouvé bien en lui rendant visite cette semaine.
"Il semblait aller bien. Cela nous a donné l'espoir qu'il allait bientôt se rétablir", a déclaré Mandla Mandela.
- Libye : Au moins cinq soldats ont été tués dans des combats opposant à Benghazi, dans l'est de la Libye, les Forces spéciales à un groupe armé, illustrant une lutte d'influence entre milices et forces régulières pour le contrôle de la ville.
Ces heurts interviennent une semaine après des affrontements meurtriers à Benghazi, berceau de la contestation qui a abouti à la chute du régime de Mouammar Kadhafi, entre des manifestants anti-milices et une brigade pro-islamiste.
Le nouveau pouvoir en Libye n'a pas réussi à désarmer et à dissoudre les groupes d'ex-rebelles qui font la loi dans le pays et tente de légitimer certains d'entre eux malgré l'opposition d'une grande partie de la population.
La Cour pénale internationale a autorisé vendredi la Libye à garder sur son sol l'ancien chef des renseignements libyens Abdallah Al-Senoussi dans l'attente d'une décision sur la compétence de la CPI pour juger le suspect pour crimes contre l'humanité.
- Zimbabwe : Plusieurs chefs d'Etat d'Afrique australe (SADC) tiennent samedi à Maputo un sommet test pour la crédibilité de l'organisation régionale qui doit examiner la situation au Zimbabwe, alors que le pays n'est pas prêt pour tenir des élections libres, selon des analystes.
M. Mugabe, au pouvoir depuis 33 ans et candidat à sa propre succession malgré ses 89 ans, a décidé que les élections législatives et présidentielle auraient lieu le 31 juillet.
Ce faisant, il a relancé une crise ouverte avec son Premier ministre et principal opposant Morgan Tsvangirai, qui exige le vote préalable de réformes pour limiter la mainmise présidentielle sur les médias et faire un grand ménage dans les forces de l'ordre, largement inféodées au chef de l'Etat.
- ONU-Sahel-Mali : L'ONU invite les pays du Sahel à renforcer leurs systèmes d'alerte, échanger des informations et coordonner leur surveillance des frontières pour lutter contre le terrorisme et le crime organisé, dans un rapport visant une "stratégie intégrée" pour la région.
Le texte a été élaboré par les services de l'envoyé spécial pour le Sahel Romano Prodi et transmis vendredi par le secrétaire général Ban Ki-moon aux 15 membres du Conseil de sécurité.
- Mali-France : Le ministre délégué français chargé du Développement, Pascal Canfin, a estimé vendredi que "les choses avancent" au Mali en matière de services sociaux de base dont l'accès à l'eau même si "la vie quotidienne reste difficile", à l'issue d'une visite de deux jours dans ce pays.
- Egypte : Une ONG égyptienne a condamné vendredi la mort d'une fillette à la suite de son excision, dénonçant la clémence gouvernementale envers cette pratique, pourtant interdite par la loi.
"Souheir Mohamed Ibrahim, 13 ans, est morte des suites de son excision dans un centre de la province de Dakahleya" (delta du Nil), a indiqué la coalition égyptienne des droits de l'enfant.
Le pouvoir malien et les groupes armés touareg occupant Kidal, dans le nord du Mali, ont repris vendredi à Ouagadougou les négociations directes en vue du retour de l'armée malienne dans la ville, au septième jour de difficiles tractations.
Lancées le 8 juin par le président burkinabè Blaise Compaoré, médiateur régional, les négociations de Ouagadougou doivent permettre un retour de l'armée malienne à Kidal dans la perspective de l'élection présidentielle prévue le 28 juillet dans tout le Mali.
Mais les discussions butent sur les exigences de Bamako, obligeant à renégocier le projet d'accord qui avait été accepté par les rebelles touareg.
Le régime malien veut que l'armée revienne "très vite" à Kidal mais les groupes touareg exigent que l'accord soit signé avant tout mouvement de troupes, a affirmé une source proche de la médiation.
- Sénégal : Le Sénégal est techniquement "prêt" pour la délivrance du visa biométrique, qui sera en vigueur à compter du 1er juillet pour les voyageurs de tous les pays à l'exception de ceux d'Afrique de l'Ouest ou ayant des accords les en dispensant, a affirmé vendredi un responsable du ministère de l'Intérieur.
- Gabon-Centrafrique : Le président centrafricain Michel Djotodia, qui a pris le pouvoir fin mars, a affirmé vendredi que la situation se normalisait à Bangui, où les anciens rebelles étaient "en train d'être désarmés", à l'ouverture d'un sommet des chefs d'Etat d'Afrique centrale à Libreville.
"Aujourd'hui la paix progressivement revient chez nous (...) Nous sommes en train de désarmer les éléments des ex-Séléka", a annoncé M. Djotodia, qui participait au sommet des chefs d'Etat de la Communauté économique et monétaire des Etats d'Afrique centrale (CEMAC), son premier rendez-vous officiel d'envergure internationale, organisé au Gabon en marge du New York Forum Africa.
Afrique-ONU : Le rapporteur spécial des Nations unies pour le droit à l'alimentation, Olivier De Schutter, a appelé vendredi à Dakar les Etats d'Afrique de l'Ouest à ancrer le droit à l'alimentation dans leurs politiques de sécurité alimentaire pour mieux lutter contre la faim.
"Nous invitons les Etats d'Afrique de l'Ouest à ratifier les textes" internationaux relatifs au droit à l'alimentation, a déclaré M. De Schutter.
RD Congo : Le Dr Denis Mukwege, gynécologue congolais réputé pour son aide aux femmes violées dans l'est de la République démocratique du Congo, s'est indigné vendredi de la "recrudescence de viols sur des jeunes enfants au Sud-Kivu".
"Je n'ai jamais vu une telle horreur depuis 2004", écrit-il dans un communiqué. "Les enfants affluent à l'hôpital dans un état extrêmement critique", ajoute le médecin-directeur de l'Hôpital Général de Panzi, implanté à Bukavu, la capitale provinciale du Sud-Kivu.
- Ouganda-Corée du Nord : La visite en cours en Ouganda du ministre nord-coréen de la Sécurité, Ri Song Chol, n'a "rien à voir" avec un éventuel achat d'armes ou de matériel de maintien de l'ordre à la Corée du Nord qui va continuer à participer à la formation de la police ougandaise, a assuré vendredi le ministre ougandais des Affaires intérieures, Hillary Onek.








All the contents on this site are copyrighted ©.