Le TSL ne met pas en accusation des organisations politiques, mais des individus
Le 13 décembre 2005, le Liban demandait aux Nations Unies de créer un tribunal à caractère
international destiné à juger toutes les personnes présumées responsables de l’attentat
du 14 février 2005. L’ancien Premier Ministre libanais Rafiq Hariri y avait trouvé
la mort.
Le mandat du Tribunal spécial pour le Liban consiste donc à trouver
et condamner les auteurs de l’attaque. Sa compétence peut être élargie aux attentats
qui ont eu lieu au Liban entre le 1er octobre 2004 et le 12 décembre 2005 si le tribunal
en établit le lien avec l’attentat du 14 février 2005 et s’ils sont d’une nature et
d’une gravité similaires.
Plusieurs disfonctionnements ont été pointé du doigt
ces dernières années : faux témoignage, démissions en cascades et surtout financement
en grande partie américain qui suscite des soupçons d’instrumentalisation de la justice
à des fins partisanes. Ce n’est pas le cas, selon Christopher Roy Black, juriste
au sein du TSL, interrogé par Olivier Tosseri :
(Photo :l’ancien
Premier ministre libanais Rafiq Hariri)