Le Pape François
: « Le salut c’est vivre dans la consolation de l’Esprit Saint »
La vraie liberté
nait de l’ouverture de la porte de son cœur au Christ. C’est ce qu’a souligné le Pape
François lors de la messe célébrée dans la chapelle de la maison Sainte Marthe lundi
10 juin. Le pape a affirmé que le salut c’est vivre dans la consolation de l’Esprit
Saint et non dans la consolation de l’Esprit du monde. La messe a été concélébrée
par le cardinal Stanislaw Rylko, Mgr Clemens et Mgr Valiamattam. Un groupe de personnes
du Conseil pontifical pour les laïcs a pris part à la célébration.
Ouvrir son coeur au Seigneur
Qu’est-ce
que la consolation pour un chrétien ? Le Pape, au début de son homélie, a fait remarquer
que Saint Paul dans la lettre aux Corinthiens utilise de nombreuses fois le mot consolation.
L’apôtre parle « aux nouveaux chrétiens, au novueaux jeunes dans la foi». Ces personnes
« pas nécessairement persécutées » - a ajouté le Pape - « ont trouvé Jésus ». Ce changement
de vie nécessitait une force spéciale de Dieu – souligne le Pape – et cette force
c’est la consolation. Mais François a averti : « pour que le Seigneur soit dans notre
cœur, il est nécessaire de lui ouvrir la porte, une conversion est donc nécessaire
».
Servir l'Esprit Saint
Le Seigneur est clair affirme le Pape : « Vous ne pouvez servir deux
maîtres. Car, ou vous servez le Seigneur ou vous servez l'esprit du monde ». Cela
ne peut pas être le mélange des deux. Lorsque nous sommes ouverts à l'Esprit du Seigneur,
nous pouvons comprendre la « nouvelle loi que le Seigneur nous dicte »: les Béatitudes,
dont parle l'Evangile d’aujourd'hui. Ces Béatitudes, ajoute François, « ne peuvent
se comprendre que si l'on a un cœur ouvert » mais ne peuvent être comprises « seulement
avec l'intelligence humaine ».
La
liberté nait de l'Esprit Saint
Une
personne peut selon le Pape François, « réguler sa vie, la placer sur une liste de
commandements ou de procédures », une liste « purement humaine ». Mais cette vie «
au final ne nous conduit pas au salut », seul un cœur ouvert nous conduit vers le
salut. Le Pape a rappelé que tant de gens se sont intéressés à « examiner la nouvelle
doctrine, pour ensuite se disputer avec Jésus ». Et c'est arrivé parce que ces personnes
« avaient leurs cœurs fermés », « ce que Dieu a voulu changer ». Pourquoi, alors,
se demande le pape, y-a-t-il des gens qui « ont leur cœur fermé au salut ? ». Parce
que « nous avons peur du salut. Nous en avons besoin, mais nous en avons peur ». Parce
que quand le Seigneur vient « pour nous sauver, nous devons tout donner ». Et c’est
lui qui commande! « Nous avons peur de cela », parce que « nous voulons commander
nous ». Pour comprendre – a ajouté le Pape – « ces nouveaux commandements, nous avons
besoin de la liberté qui nait de l'Esprit Saint, qui nous sauve, qui nous réconforte
» et « donne la vie ».