Angélus : « Allons avec confiance vers Jésus, il nous pardonne toujours »
« Le Sacré Cœur de Jésus représente le centre, la source de laquelle est surgi le
salut pour l’humanité entière » : le pape François est revenu ce dimanche midi, lors
de la prière de l’angélus, sur ce Sacré Cœur auquel le mois de juin est « traditionnellement
dévoué ». « Expression humaine suprême de l’amour divin », « il est le symbole par
excellence de la miséricorde de Dieu » a expliqué d’emblée le Pape.
Devant
une foule encore très nombreuse, le Pape a expliqué que « la miséricorde de Jésus
n’est pas seulement un sentiment, c’est également une force qui donne la vie, qui
ressuscite l’homme ». La compassion qu’éprouve Jésus en visitant la veuve de Naïm,
qui a perdu son fils, comme le relate l’évangile de ce dimanche, est « l’amour de
Dieu pour l’homme, la miséricorde, c’est-à-dire l’attitude de Dieu au contact de la
misère humaine, de notre indigence, de notre souffrance, de notre angoisse ». « Le
terme biblique « compassion » rappelle les entrailles maternelles : la mère, en effet,
éprouve une réaction qui lui est propre face à la douleur des fils. C’est ainsi que
Dieu nous aime, disent les Ecritures ».
Miséricorde
« Quel
est le fruit de cet amour ? » se demande ensuite le pape François. « C’est la vie
! » « La miséricorde de Dieu donne la vie à l’homme, le ressuscite de la mort. Le
Seigneur nous regarde toujours avec miséricorde, il nous attend avec miséricorde.
N’ayons pas peur de nous approcher de lui. Il a un cœur miséricordieux. Si nous lui
montrons nos blessures intérieures, nos péchés, il nous pardonne toujours » a souligné
avec force le Pape.
Après la prière de l’angélus et les divers saluts, le pape
François a conclu son message dominical par cet exorde qui lui tient à cœur et qu’il
répète souvent : « Allons avec confiance vers Jésus : il nous pardonne toujours ».
Après la récitation de la prière de l’angélus, le Pape a envoyé un salut aux
Polonais réunis ce dimanche à Cracovie pour la béatification de deux religieuses :
Sophie Czeska Maciejowska et Marguerite Lucie Szewczyk . La première fonda dans la
première moitié du XVIIe siècle la Congrégation des Vierges de la Présentation de
la Bienheureuse Vierge Marie. La seconde, au XIXe siècle, fonda la Congrégation des
Filles de Notre-Dame des Douleurs.