La première édition du festival biblique a investi le quartier Latin à Paris les 4,
5 et 6 juin. Philosophie, sciences, art et poésie étaient au programme pour explorer
les racines bibliques de la culture française. Intellectuels, artistes et grand public
se sont tous réunis autour d’expositions, concerts, lectures et conférences en rapport
avec les Saintes Ecritures.
Retour sur cette première édition avec le responsable
du festival, le père Alexis Leproux. Aumônier de la Sorbonne, vicaire à Saint-Germain-des-Prés,
professeur au collège des Bernardins.
Le Père Alexis Leproux est interrogé
par Jeanne Varaldi
De Saint-Germain-des-Prés au Collège des Bernardins, de Saint-Séverin à Notre-Dame
de Paris, le Festival Biblique voulait proposer une« alternative à la dimension un
peu trop médiatique de nos habitudes » selon le père Leproux, en mettant la Bible
au centre d’une quarantaine d’événements pendant trois jours. « La Bible à l’aube
d’un siècle numérique, la Bible au cœur du quartier latin, tel a été l’enjeu de cette
première édition du Festival Biblique qui entend retrouver dans la pierre et le geste,
la couleur et la voix, les ressources d’un nouvel humanisme », explique Alexis Leproux.
Cette
« expérience d’étude et de vie quotidienne» vise à partager les expériences personnelles
d’artistes, théologiens, musiciens ou encore chanteurs au contact de la Bible, pour
les faire résonner ensemble. Etudiants, jeunes professionnels et familles étaient
au rendez-vous, surpris de découvrir la diversité et la richesse de la programmation,
allant de la présence des Ecritures dans l’art, à une analyse de la Bible selon Lady
Gaga. C’est finalement une soirée-débat au Collège des Bernardins sur le thème « Lire
la Bible et l’écrire » en présence du Cardinal Philippe Barbarin qui a clos ce festival.
Une belle et inspirante initiative, qui cherche d’ailleurs des bénévoles pour reprendre
le flambeau l’année prochaine.