2013-06-03 12:48:38

Au Liban, la crise syrienne a des répercussions politiques


Le conflit syrien pèse de plus en plus sur le Liban. Vendredi, le parlement libanais a voté le prolongement de son mandat jusqu’au 20 novembre 2014, reportant ainsi les élections législatives prévues initialement en juin. « Les tensions sécuritaires et politiques empêchent la tenue d’une campagne électorale » affirme la proposition de loi déposée par un député chrétien indépendant, Nicolas Fattouche.

Le vote n’a fait l’objet d’aucune contestation puisque les 98 députés présents lors de la séance, s’y sont déclarés en faveur à l’unanimité. En revanche, les différents groupes parlementaires se rejettent la responsabilité de ce report des élections, preuve de l’extrême division des partis libanais en cette période délicate pour le pays. Aux répercussions de la guerre civile en Syrie, s’ajoute l’absence de consensus sur la réforme électorale.

Samedi, le président Sleimane a annoncé avoir saisi le Conseil constitutionnel, « conformément à l’esprit de la Constitution » pour annuler ce report. Mais rien n’indique que la loi autorisant le prolongement de l’actuelle législature soit invalidée.

Ce rebondissement dans la vie politique libanaise ne fait pas que des heureux. Mgr Paul El Hachem, évêque émérite de Baalbeck et membre du synode des évêques maronites n’apprécie pas ce report RealAudioMP3



Propos recueillis par Massimiliano Menichetti de la rédaction italienne de Radio Vatican

(Photo: le parlement libanais, fin mai)







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