Adoration eucharistique : les catholiques du monde entier unis dans la prière pendant
une heure
L’évènement est historique : une adoration eucharistique planétaire et simultanée
a eu lieu ce dimanche pour la première fois dans l’histoire de l’Eglise. Pendant une
heure, de 15h00 à 16h00 en temps universel, le monde catholique a été en liaison spirituelle
avec le pape à Rome qui a présidé l'adoration silencieuse du Saint Sacrement sur l'autel
de la Confession de la basilique Saint-Pierre.
L'initiative a reçu une « adhésion
massive » avait souligné Mgr Rino Fisichella, qui présentait l’événement en salle
de presse du Saint-Siège, mardi dernier. L’adoration s’étendait non seulement aux
cathédrales, mais aussi « aux paroisses, aux congrégations religieuses, et aux associations
». Des fidèles de toute nation ont prié ensemble pour l’Eglise et le monde souffrant,
des intentions choisies personnellement par le pape François. Xavier Sartre
Tout un
peuple, celui de Dieu, uni dans la prière, une première qui s’inscrit dans l’année
de la Foi, voulue par Benoît XVI et accomplie par le pape François. Les fidèles ont
donc chanté, prié, lu et invoqué. Le Pape avait demandé que l’adoration soit offerte
pour deux intentions particulières : l’une pour l’Eglise, pour que le « Seigneur la
rende toujours plus obéissante à sa Parole, afin qu’elle se présente au monde « resplendissante,
sans tache, ni ride, ni aucun défaut, sainte et irréprochable » ». L’autre intention
était dirigée à « tous ceux qui, partout dans le monde, souffrent de nouveaux esclavages,
ou sont victimes des guerres, de la traite des personnes, des trafics de drogue et
du travail forcé, pour les enfants et les mères qui subissent la violence. » Egalement
concernés « ceux qui vivent des situations de précarité économique, les chômeurs,
les vieillards, les immigrés, les sans domicile, les prisonniers, et ceux qui sont
marginalisés ». Dans ces intentions de prière, le pape François a résumé ses principales
préoccupations : les exclus de toute sorte, exclus économiques et sociaux, mais aussi
les exclus de la paix qui souffrent. Le Pape a souhaité que par cette prière chacun
d’entre nous, concernés ou non au premier chef par ces intentions, ait « la force
et l’audace pour défendre la dignité de la personne ».