- Egypte : La justice égyptienne a jugé non constitutionnels la loi ayant régi l'élection
du Sénat ainsi que les critères de sélection des membres de la commission constituante. Mais
la présidence égyptienne a affirmé que le Sénat continuerait de légiférer jusqu'à
l'élection d'une nouvelle Assemblée. La décision de la cour ouvre une nouvelle
période d'incertitude politique en Egypte et jette une ombre sur la légitimité du
Sénat et de la commission, que le président islamiste Mohamed Morsi avait vantés comme
des modèles de la nouvelle démocratie égyptienne. - Mauritanie : Les Américains
ont remis cette semaine à Nouakchott un Mauritanien membre d'Al-Qaïda, qui était détenu
dans la prison américaine de Bagram en Afghanistan, et non pas des prisonniers de
Guantanamo. Des sources humanitaires et sécuritaires en Mauritanie avaient affirmé
samedi que deux prisonniers mauritaniens de Guantanamo, Mohamedou Ould Slahi et Ahmed
Ould Abdel Aziz, avaient été acheminés vendredi soir à Nouakchott par un avion des
forces américaines. Cette information a été démentie par le Pentagone qui a souligné
qu'aucun détenu de Guantanamo n'a été libéré ou transféré récemment de la prison américaine
située à Cuba, qui compte toujours 166 détenus. - Niger : Trois gardiens de la
prison de Niamey, la capitale du Niger, ont été tués par des "terroristes" présumés
qui étaient en détention. Cette attaque, attribuée par le gouvernement à trois
détenus "poursuivis pour terrorisme", survient une dizaine de jours après un double
attentat suicide dans le nord du Niger, revendiqué par des groupes jihadistes qui
ont mis en cause la participation de ce pays à l'intervention franco-africaine au
Mali voisin. "Les trois détenus ont été maîtrisés", a affirmé le ministre nigérien
de la Justice Marou Amadou. - Tunisie : Trois militaires ont été blessés samedi
dans l'explosion d'une mine sur le mont Chaambi, à la frontière algérienne où les
forces tunisiennes pourchassent un groupe de jihadistes ayant miné la région. Les
jihadistes du mont Chaambi sont recherchés depuis une attaque qui avait coûté la vie
à un gendarme en décembre. A l'époque, une vaste opération n'avait pas permis de démanteler
cette cellule. - Libye : La France est "disponible" pour aider la Libye à contrôler
ses frontières, a indiqué dimanche à Singapour le ministre français de la Défense
Jean-Yves Le Drian. Le président français François Hollande avait vendredi fait
part de sa volonté d'engager une "coopération" avec la Libye pour mettre "hors d'état
de nuire les groupes terroristes" présents dans ce pays, tout en excluant toute action
militaire hors du cadre de l'Onu. La Libye a demandé au gouvernement sud-africain
de l'aider à récupérer une somme de plus d'un milliard de dollars qui aurait été cachée
par le colonel Mouammar Kadhafi en Afrique du Sud et dans les pays voisins, a rapporté
dimanche le Sunday Times, citant de nombreuses sources et correspondances officielles. Des
émissaires libyens ont approché le gouvernement sud-africain, à partir de novembre
2012, environ un an après la chute du régime de Mouammar Kadhafi - exécuté en octobre
2011 après une révolte populaire, soutenue par les forces de l'OTAN - selon ces sources. -
Congo : Quatre hebdomadaires indépendants paraissant au Congo ont été suspendus pour
une période de deux à quatre mois, notamment pour "articles séditieux", a-t-on appris
dimanche auprès du Conseil supérieur de la liberté de communication (CSLC), organe
de régulation des médias. - Afrique du sud : L'ex-champion paralympique sud-africain
Oscar Pistorius, qui a abattu sa petite amie chez lui en février, sera de nouveau
dans le box des accusés mardi à Pretoria pour une brève audience de procédure alors
que l'instruction est toujours en cours et la date du procès pas encore connue. Oscar
Pistorius, 26 ans, en liberté sous caution mais passible de la perpétuité, sera présent
au tribunal, selon son avocat, un ténor du barreau sud-africain Kenny Oldwage. AFP/RV