- Le Conseil de sécurité de l’ONU a autorisé mercredi le déploiement de 1.126 Casques
bleus supplémentaires dans la région d'Abyei, que se disputent le Soudan et le Soudan
du Sud. Dans une résolution adoptée à l’unanimité, le Conseil porte de 4.200 à
5.326 hommes le plafond des effectifs autorisés pour la Force intérimaire de sécurité
des Nations unies pour Abyei (Fisnua), conformément aux recommandations du secrétaire
général de l’ONU, Ban Ki-moon. - Le Burkina Faso, pays médiateur dans la crise
malienne, a proposé un "préaccord" pour permettre la tenue de l'élection présidentielle
en juillet à Kidal, ville du nord-est du Mali occupée par des groupes armés touareg. -
Un drone américain s’est écrasé en Somalie, près du village de Bulo Marer, dans la
région de Lower Shabelle, a confirmé mardi un responsable américain, après que des
insurgés islamistes somaliens shebab ont revendiqué avoir retrouvé des débris. Des
responsables américains ont refusé de préciser quel était le type d’appareil, s’il
transportait des armes et les conditions de l’incident. La présence de drones de
surveillance en Somalie du Sud n’est pas inhabituelle. Selon des sources, les Américains
y possèdent des bases de lancement de drones. Des tirs de missiles y ont également
été rapportés. - La Libye a réitéré mercredi sa demande au Niger concernant l’extradition
de Saadi Kadhafi, fils de l’ancien dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, ainsi que d’autres
figures de l’ancien régime présentes sur le territoire nigérien. Toujours à propos
de ce pays, un soldat a été tué et trois autres gravement blessés par balles, dans
une attaque mardi soir contre une patrouille de l’armée libyenne à Benghazi, dans
l’est de la Libye. Benghazi vit depuis plusieurs mois au rythme des explosions,
attentats et attaques contre les services de sécurité et des représentations diplomatiques
occidentales. Ces attaques sont généralement attribuées aux islamistes radicaux. Par
ailleurs, un ressortissant tchadien a été assassiné dans l’enceinte du consulat du
Tchad à Sebha, une ville du sud de la Libye, par des assaillants non identifiés, dans
la nuit de lundi à dimanche, c’est ce qu’a annoncé mercredi le ministère tchadien
des Affaires étrangères. - Le bilan des pertes humaines essuyées par l’armée sud-africaine
en Centrafrique lors de la prise de Bangui en mars dans des affrontements avec des
rebelles du Seleka s’est aggravé avec la mort d’un quinzième soldat des suites de
ses blessures. Ce soldat est mort dimanche dans un hôpital militaire proche de
la capitale Pretoria, portant le bilan des décès à quinze, selon le porte-parole de
l’armée sud-africaine. Dans un autre dossier, des diplomates sud-africains étaient
en route pour le Yémen mercredi afin de tenter d’obtenir la libération d’un couple
sud-africain, enlevé lundi à Taëz, au sud-ouest du Yémen. - Six cas suspects d’Ebola
ont été recensés entre le 1er et le 12 mai dans la zone de santé de Mongo dans le
district du Bas-Uelé, en province Orientale de la République démocratique du Congo,
où la fin d’une épidémie de cette maladie mortelle avait été déclarée en novembre,
a annoncé mercredi le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU
lors de sa conférence de presse hebdomadaire à Kinshasa. La précédente épidémie
avait son épicentre à Isiro, à environ 240 km de Mongo. Entre mai et novembre 2012,
elle avait fait 62 cas dont 34 décès, d’après l’ONU. - Le président guinéen Alpha
Condé a demandé à son ministre de la Justice de faire la lumière sur les récentes
violences à Conakry où douze personnes ont été tuées et 89 blessées en moins d’une
semaine, principalement lors de manifestations contre la tenue de législatives fin
juin. L’opposition guinéenne a organisé ces derniers mois plusieurs marches pour
réclamer des élections législatives libres et transparentes, manifestations ayant
le plus souvent dégénéré en violences meurtrières. La France appelle pour sa part
à la retenue et au dialogue face aux violences qui ont lieu en Guinée.
- L’Ethiopie
a entamé la déviation du Nil Bleu, en vue de la construction d’un important barrage
hydro-électrique. Pour construire le barrage nommé « Grande renaissance », un projet
de 4,2 milliards de dollars, le lit du Nil Bleu, l’un des deux principaux affluents
du Nil, doit être dévié sur environ 500 mètres. Les travaux pour la première phase
du barrage, d’une capacité de 700 mégawatts, devraient durer trois ans. Le barrage
devrait au final avoir une capacité de 6.000 mégawatts. Signalons que le Soudan
et l’Egypte, deux pays arides très dépendants des eaux du Nil pour l’agriculture notamment,
sont ultrasensibles aux projets susceptibles d'affecter le cours du fleuve. - Des
journalistes ougandais ont manifesté mercredi pour le deuxième jour consécutif contre
la fermeture depuis dix jours de deux importants quotidiens indépendants du pays,
occupés par la police. Une cinquantaine de journalistes, accompagnés de citoyens
venus les soutenir et de militants des droits de l’Homme, se sont ainsi rassemblés
devant les bureaux du journal Daily Monitor, fermé, comme un autre quotidien, le Red
Petter, le 20 mai dernier par la police après avoir fait état de mécontentements au
sein de l’armée. Depuis cette date, la police occupe, officiellement pour perquisitionner,
les locaux des deux quotidiens, ainsi que les studios des radios KFM et Dembe FM,
propriétés du Monitor et situés dans ses locaux. Pourtant une décision de justice
avait ordonné leur évacuation. - La police norvégienne a arrêté un homme soupçonné
de crimes de guerre pendant le génocide au Rwanda en 1994, ont rapporté mercredi les
médias norvégiens.