Le cardinal Sandri porteur d’un message d’espoir de François au Proche-Orient
Le cardinal Leonardo Sandri achève sa visite au Liban avant de se rendre en Jordanie.
Durant ce déplacement, le préfet de la Congrégation pour les Eglises orientales a
« participé à l’ordination de deux nouveaux évêques maronites ». Il s’est rendu au
sanctuaire de la Vierge de Zahleh, situé dans la Bekaa à cinquante kilomètres de Beyrouth.
Il a également rencontré des jeunes volontaires de la Caritas Liban qui doivent actuellement
faire face à l’immense tragédie humanitaire des réfugiés en provenance de Syrie et
a visité un camp de réfugiés syriens.
Lors de cette visite au Liban, le cardinal
Sandri a également lancé un appel pour la libération des deux métropolites orthodoxes
d’Alep enlevés il y a un mois et toujours aux mains de leurs ravisseurs. Il était
également porteur d’un message du pape François qu’il a délivré lors de sa rencontre
avec les patriarches arménien, grec-melkite, syro-catholique et maronite. Le cardinal
Sandri a donc remis « la bénédiction, la consolation et l’espoir surtout dans ces
circonstances » à tous les religieux et religieuses, les prêtres et tous les fidèles
rencontrés jusqu’alors. Le cardinal Sandri joint par Hélène Destombes
Il
s’est également rendu dans un camp de réfugiés et cette visite l’a particulièrement
marqué. « La douleur est très grande quand on voit tous ces déchirements dans les
cœurs de ces gens qui, en majorité, sont des femmes et des enfants. Beaucoup ont tout
perdu en Syrie. Cela brise le cœur de ne pas pouvoir faire grand-chose pour eux pour
le moment. Je leur ai apporté quinze mille dollars et je leur ai dit « prenez cela
comme une caresse du pape François qui pense à vous et qui souffre avec vous et qui
désire que cette guerre finisse ».
« J’ai visité les dispensaires que la Caritas
Liban tente de finir mais il y a encore du travail à faire : il n’y a pas de cuisine,
de médicaments » rapporte le cardinal. Malgré leurs conditions de vie difficile, l’envoyé
du pape assure que tous ces gens sont « très reconnaissants envers l’Eglise catholique
».
Concernant le conflit syrien, qui a provoqué cet exode massif de population
et qui déstabilise le Liban, le cardinal Sandri a dénoncé « ceux qui se donnent au
trafic d’armes ». « Chacun doit prendre ses responsabilités, soit individuelles, soit
nationales » a-t-il affirmé.
Photo : le cardinal Sandri lors de sa visite
au Liban