2013-05-27 13:20:23

Abandonner la culture du bien-être et du provisoire


Nous devons nous dépouiller de la culture du bien-être et de la fascination du provisoire pour suivre Jésus : c’est l’idée force de l’homélie prononcée lundi matin par le pape François lors de la messe matinale en la chapelle de la Maison Sainte-Marthe. Le Pape l’a concélébrée avec le cardinal Barbarin, archevêque de Lyon, devant une assemblée où était présent l’ensemble du personnel du conseil pontifical pour la pastorale de la santé, du président en passant par le secrétaire et le sous-secrétaire jusqu’à l’huissier.

Comme tous les jours, le pape François est parti de l’évangile du jour pour développer sa pensée. Il a fustigé le fait qu’il y ait toujours une richesse qui nous « empêche de nous approcher de Jésus ». « Nous devons tous faire un examen de conscience sur ce que sont nos richesses » et notamment nos richesses culturelles, et notamment celle du bien-être. Cette dernière « nous rend peu courageux, nous rend paresseux et nous rend également égoïstes » a dénoncé le Pape.

Autre richesse qui nous empêche de suivre le Christ : la fascination pour le provisoire. Du coup, les « propositions définitives » que nous tend Jésus « ne nous plaisent plus » : « nous avons peur du temps de Dieu » qui est définitif. « Combien de couples se marient et pensent dans leur cœur sans le dire : « tant qu’il y a de l’amour, et puis, ensuite, on verra » ». Face à cet exemple de provisoire et à tant d’autres, le Pape a opposé celui des missionnaires qui « ont laissé leur propre terre pour accomplir leur mission pour toute la vie : ça, c’est du définitif ! » s’est exclamé le pape François.

Photo : le pape François célèbre la messe le 27 mai en présence notamment du cardinal Barbarin (à gauche)








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