- L’armée nigériane a commencé jeudi son assaut contre des camps d’islamistes de Boko
Haram dans un parc naturel du Nord-Est, région où elle a déployé 2.000 soldats dans
le but de reconquérir des zones tenues par les insurgés. Cet assaut fait suite
à l’annonce, mercredi, par l’armée, d’un déploiement massif de troupes dans Borno
et les deux Etats voisins de Yobe et Adamawa afin de chasser les membres de la secte
Boko Haram qui veut créer un Etat islamique dans le nord du pays. Le président
nigérian Goodluck Jonathan avait déclaré mardi l’état d’urgence dans ces trois Etats
frappés par les attaques du groupe islamiste Boko Haram, en assurant que des mesures
extraordinaires étaient nécessaires pour répondre à la violence croissante. - Egypte:
Des hommes armés non identifiés ont enlevé jeudi trois policiers égyptiens et quatre
soldats dans le Sinaï. Les militaires se rendaient au Caire en minibus lorsque
leur véhicule a été stoppé à un point de contrôle dans la région de Al-Wadi al-Akhdar,
dans le nord de la péninsule du Sinaï. Les trois policiers capturés appartiennent
aux Forces centrales de sécurité, le corps du ministère de l’Intérieur utilisé pour
réprimer les manifestations. Les quatre autres hommes font partie des forces armées.
Les deux groupes voyageaient dans des minibus différents. Des dirigeants bédouins
de la région ont été sollicités pour une médiation entre les autorités et les ravisseurs. Selon
des sources bédouines, les ravisseurs voudraient obtenir en échange la libération
de certains prisonniers. Pendant ce temps, le président Mohamed Morsi a tenu jeudi
une réunion de crise avec ses ministres de la Défense et de l’Intérieur après cet
enlèvement dans le Sinaï. Les services de sécurité égyptiens sont de leur côté
en contact avec les ravisseurs, via des médiateurs, pour négocier la libération des
policiers et soldats enlevés. - Afrique du Sud : La grève sans préavis déclenchée
par les mineurs sud-africains du groupe Lonmin, qui extrait du platine à Marikana,
à une centaine de kilomètres au nord-ouest de Johannesburg, a pris fin mercredi soir.-
Une porte-parole du groupe a indiqué que des discussions concernant les problèmes
au cœur des revendications des salariés étaient en cours et que pour l’entreprise,
le retour au travail et la poursuite des discussions au sein des instances établies
servaient au mieux l’intérêt de tous. - Au moins 21 personnes ont été tuées mercredi
dans des affrontements entre l’armée et un groupe de miliciens Maï-Maï, dans la province
du Nord-Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo. Un officier de
l’armée congolaise en charge du secteur a indiqué que ces violences ont duré plusieurs
heures et ont fait 21 tués, 17 miliciens et 4 soldats, dans la ville de Beni, à environ
250 kilomètres au nord de Goma, capitale provinciale du Nord-Kivu. Les miliciens
ont attaqué à l’aube l’état-major local de l’armée afin de libérer des camarades emprisonnés
à la suite d’une incursion dans un quartier de la ville. - Un ancien ministre de
la Défense et seigneur de guerre somalien, Barre Hirale, s’est déclaré jeudi président
de la région troublée du Jubaland, dans le sud de la Somalie, quelques heures après
qu’un autre seigneur de guerre eut fait de même. En effet, mercredi, un ancien
seigneur de guerre islamiste d’un clan rival, Ahmed Madobe, avait déjà été élu président
du Jubaland par une assemblée de 500 sages et dirigeants locaux, après des semaines
de négociations tendues entre groupes rivaux.// Aucune élection de ce type n’est
reconnue par le gouvernement somalien. La région du Jubaland n’existe pas administrativement
et n’est pas non plus reconnue par le gouvernement central, installé à Mogadiscio
mais dont l’influence reste limité sur l’ensemble du pays. - En Tunisie, le porte-parole
d’Ansar Ashariaa, groupe islamiste radical tunisien a affirmé que le rassemblement
de jihadistes aura lieu comme prévu dimanche malgré son interdiction par le gouvernement. Le
gouvernement tunisien a décidé d’interdire ce rassemblement sous prétexte que les
organisateurs n’ont pas obtenu d’autorisation comme l’exige la loi, avait indiqué
mercredi Rached Ghannouchi, chef du parti Ennahda au pouvoir. Libye : Des demandeurs
d’emploi bloquent depuis mercredi le terminal pétrolier de Zueitina à l’est de Tripoli
pour protester contre les autorités qui n’ont pas tenu leur promesse d’embauche. Quelque
200 personnes réclamant des emplois avaient déjà observé un sit-in devant ce port
pétrolier conduisant à son arrêt du 23 décembre au 7 janvier dernier.// Selon le
vice-ministre du pétrole la société Zueitina filiale de la Compagnie nationale de
pétrole a décidé de recruter 340 personnes, appelant la direction de l’entreprise
à trouver une solution immédiate à ce problème d’embauche qui pourrait faire perdre
à la Libye 1,3 million de dollars par jour. - La compagne du président français
François Hollande, Valérie Trierweiler, est arrivée jeudi à Gao, au nord du Mali accompagnée
de Mintou Traoré, l’épouse du président malien de transition Dioncounda Traoré. Les
deux Premières dames ont assisté à l’aéroport à une cérémonie de lancement d’un programme
malien d’appui au retour à Gao de personnes ayant fui la guerre dans cette partie
du Mali, occupée pendant plusieurs mois en 2012 par des groupes islamistes armés liés
à Al-Qaïda au Maghreb islamique.